Depuis sa nomination à la tête du gouvernement, il y’a un an déjà, Aziz Akhennouch n’a point tardé à rattraper les opportunités perdues de développement durant le gouvernement pijidiste.

Un passage en action rapide, sans perte de temps en débats inutiles.

Le gouvernement d’Akhannouch s’est retrouvé face à un lourd héritage.

Un héritage de dix ans, de la calomnie de la justice et du mirage du développement.

Dix ans perdus de la vie des Marocains et des rêves détruits par les fausses promesses des marchands de la religion qui ne vendent que des illusions.  

Dix ans d’ébranlement des efforts du soutien social et de destruction des acquis.

Dix ans d’écrasement de la classe moyenne et de destruction du pouvoir d’achat des citoyens.

Les Marocains ont été victimes de décisions impopulaires signées par un gouvernement populiste.

Les échecs gouvernementaux se sont multipliés et les tensions sociales ont augmenté.

Le dialogue social a été interrompu et les protestations ont éclaté.

Les recrutements se sont arrêtés et les flux des chômeurs ont eu de la rage.

Les retraités ont été torturés sous prétexte de réformer leur système.

Le marché a été libéralisé et les prix ont monté en pompe.

La déduction des salaires a été imposée et le droit à la grève accaparé.

Les empereurs de l’enseignement privé ont régné et l’égalité entre les marocains a disparue.

La pandémie est arrivée, révélant la réalité du gouvernement pijidiste.

Les budgets d’investissement ont diminué et les crises se sont aggravées.

Les promotions se sont suspendues et les entreprises ont fait faillite.

Le gouvernement a échoué et la dette a été doublée.

La corruption s’est propagée et les points de développement du pays ont été perdus.

En contrepartie, la personne qui avait annoncé « Dieu pardonne ce qui est passé », continuait à distribuer ses fous-rires, avec ou sans raison, avec des blagues sans goût en sirotant des tasses de thé et en mangeant du Kaab Ghazal.

L’institution du Parlement s’est muée en cirque avec des séances de divertissement mensuelles.

Sa mission s’est finie depuis plusieurs années, pourtant, il continue de toucher une grosse retraite de 7 millions de centimes. Un argent que les marocains paient certainement de leurs poches.

Benkirane a quitté par la petite porte, remplacé par El Otmani.

Les Marocains ne sont pas sortis de l’auberge, leur rêve d’un avenir meilleur est resté otage d’un parti dont le fonds de commerce est la vente de rêves.

Mais ce déclin chaotique s’est arrêté il y’a une année.

Les Marocains se sont massivement rendus aux urnes et leurs votes électoraux libres et indépendants ont jeté le PJd au bas de la scène électorale.

LE RNI s’est classé en haut du podium et a assumé sa responsabilité patriotique en formant le gouvernement d’espoir.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a nommé Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, au Palais de Fès et l’alliance gouvernementale tripartite (RNI, PAM et l’Istiqlal) s’est rapidement formée.

Puis sans plus tarder, le gouvernement s’est mis à travailler au lendemain de sa nomination officielle par Sa Majesté le Roi.

Akhannouch a dû gérer, calmement mais de façon efficace, l’héritage désastreux du gouvernement islamiste.

Le gouvernement a analysé le contexte, diagnostiqué les déséquilibres, relevé des défis et a défini des priorités claires pour son programme gouvernemental.

Un défi de taille, dans un contexte post-pandémique, marqué par des années successives de sécheresse et les effets de l’invasion russe de l’Ukraine.

Le gouvernement a tenu à honorer ses engagements envers le Roi, le pays et le peuple.

Son programme gouvernemental réaliste et réalisable, basé sur le soutien des piliers de l’État social était loin du populisme.

Puis, encore une fois, fidèle au discours de la confusion et du populisme, le PJD attaquait le gouvernement au lieu de le laisser travailler sur ces dossiers chauds et urgents qui concernait les citoyens.

Observant le travail du gouvernement d’Akhennouch qui dévoilait la mal-gouvernance du PJD, Benkiran n’a trouvé d’issu que de raconter « des histoires dépassés » sur des lives, en dépassant toutes les limites en révélant des secrets du gouvernement, pour ne pas dire d’État.

Certains diront qu’il est évident que le discours de l’opposition soit critique et attaquent ceux qui sont en pouvoir….

Un principe qu’aucun démocrate  pourrait réfuter.

Nous signalons toutefois ici, la déviation dangereuse du PJD sur son rôle d’opposition, en particulier Benkirane qui n’a pas hésité a profiter de sa situation d’opposant pour régler ses comptes personnels.

D’ailleurs, la critique exagérée et pathologique de Benkirane à la personne d’Akhannouch au lieu de sa politique nuit à la démocratie.

Un comportement qui prouve que Benkirane n’arrive toujours pas à comprendre que le parti d’Akhannouch a réussi à détrôner son parti, qui a été écrasé durant le scrutin du 8 septembre en obtenant que 13 sièges.  

Benkirane ne comprends toujours pas qu’Akhannouch, malgré le contexte désastreux, dirige le gouvernement de façon rigoureuse et visionnaire.

Il n’a pas compris que le gouvernement d’Akhannouch accumule des points sur des dossiers dont il a échoué.

Mais peut—être qu’il a compris le message de l’intérieur l’a remis à sa place, espérant qu’il a appris la leçon.

Benkirane manque de vision solide pour jouer son rôle pratiquer d’opposant et de mener une critique constructive de la performance du gouvernement, au lieu de personnaliser son opposition à la personne d’Akhannouch

Il perpétue ainsi la faillite d’une entité politique vieillissante.

Ainsi, le chef du gouvernement, avait droit de crier haut et fort, le vendredi (09/09/2022)à Agadir, qu’il faut travailler plus que parler, tout en continuant à ignorer les Bla-bla, quel que soit leur source.

Il a le droit de dire que les efforts du gouvernement devraient être au service des marocains…

Il a le droit de dire que les Marocains ont rompu avec le populisme le 8 septembre 2021.

Akhannouch a prononcé un discours historique et a porté haut le signe de la victoire, sous les applaudissements et le soutien de milliers de jeunes marocains.

« On est sur le bon chemin pour honorer nos promesses », a déclaré Aziz Akhannouch, Chef du gouvernement marocain, aux citoyens de la patrie.

Par conséquent, je suis presque certain que la majorité vont le soutenir, en criant « Allons-y », « Sir al Allah ».

sliki
mohammed sliki