Kenitra-Driss Lyakoubi / Hicham Chouache

L’Université Ibn Tofail de Kénitra a alloué 10 MDH pour la recherche scientifique pour une période de six mois en vue de renforcer le fonctionnement, la mobilité et l’échange du savoir-faire, a indiqué, jeudi lors d’une conférence de presse, le président de l’Université, Mohamed Larbi Kerkeb à l’occasion de la nouvelle rentrée scolaire qui coïncide cette année avec la nouvelle réforme universitaire.

Cette conférence de presse a été aussi l’occasion pour le président de l’université Ibn Tofail pour saluer l’engagement des étudiants  et leur mobilisation pour apporter aide et assistance aux populations ayant été affectées par le séisme ayant frappé des régions du sud du territoire national. Des dons ont été collectés par les clubs des facultés et des écoles de l’université et ont été acheminés vers les zones sinistrées.

Le président de cette université qui ne cesse de se développer et de se classer aux avant-postes aux niveaux national, continental et international  a relevé que ce budget permettra aux enseignants chercheurs et aux doctorants qui travaillent au sein des laboratoires de l’université de se pencher sur différentes thématiques liées aux priorités nationales, à l’instar de la rareté de l’eau, les énergies renouvelables et la sécurité alimentaire.

Ce budget, dont le volume constitue une première au niveau national, vise à favoriser le fonctionnement, encourager la mobilité des doctorants et enseignants, l’organisation de conférences et séminaires et l’échange à travers l’invitation de collaborateurs scientifiques de renommée et l’organisation de séminaires dans ce sens, a-t-il indiqué.

L’Université Ibn Tofail, qui accueille au titre de cette année universitaire quelque 30.000 nouveaux étudiants, vit au rythme de l’opérationnalisation du Plan national d’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de l’innovation (PACTE ESRI 2030), a fait savoir M. Kerkeb.

Cette réforme, selon lui, a été mise en œuvre suivant les besoins exprimés par les acteurs économiques, les responsables territoriaux et des établissements publics, en relation avec les profils de lauréats dont ils ont besoin le plus.

Outre les compétences techniques et intellectuelles, l’université, a-t-il poursuivi, vise à doter les lauréats de capacités numériques et linguistiques, en plus d’un esprit critique qui leur permettra de participer activement au renforcement de la compétitivité des entreprises nationales et du concept « Made in Morocco »