Par-Jawad Makram (le12.ma/Fr)

«ont vu le hamza n’ont pas vu le bord», est presque applicable à l’histoire d’une «Hamza», qui a transformé le rêve des Marocains de plusieurs villes en cauchemar avec une société immobilière «arabe».

Le retard dans la remise des villas de luxe et des appartements haut standing dans trois villes attractives n’était que le début des troubles de ces Marocains avec une société arabe, dont les projets ont été lancés depuis 2016, au milieu d’une propagande médiatique généralisée.

Étant retardée la livraison de plusieurs mois, à compter de sa date d’échéance, une probabilité d’arnaque présumée se pose.

Les acheteurs sont tombés dans le piège et ils ont déboursé des millions de dirhams dont la faute était de signer des contrats coutumiers tamponnés du cachet de l’entreprise, afin d’acquérir des villas et appartements d’haut de gamme dans trois villes attractives.

Selon les données disponibles au journal en ligne Le12.ma, les clients concernés ont été choqués par le changement des plans entre ce qui leur était proposé et ce qui a été réalisé, car ils n’ont pas trouvé les piscines qui étaient promises, et le peu d’appartements construits semblaient exigus et incompatibles avec ce qui leur était proposé. Que ce soit les chambres, la cuisine ou même les salons.

Face à la grande lenteur des travaux, et à la non-livraison des appartements, dont on leur avait dit qu’elle commencera fin 2019, les propriétaires sont toujours déconcertés, et certains d’entre eux se sont rendu compte qu’ils avaient été victimes d’une prétendue fraude.

Malheureusement, les questions de certains d’entre eux qu’ont été adressées à l’entreprise propriétaire des travaux, par l’intermédiaire d’un commissaire du juge,  n’ont pas eu des réponses convaincantes, selon nos données.

Des dossiers sont également parvenus à la justice sous des soupçons de fraude et de non-exécution du contrat.
Il semble que les autorités des trois villes n’aient pas mis en œuvre les lois sur le contrôle, d’autant plus que les réservations et leurs ventes aux acheteurs se sont passées à l’extérieur des bureaux du notaire et avant même d’approuver le projet par les autorités compétentes.

Au milieu de cela, certaines sources s’étonnent que la société continue de vendre des appartements et des villas, et que son recours à la réalisation des promesses de vente dans ses bureaux et à travers ses scellés, n’est qu’un saut par rapport à la loi, car sa rédaction dans les bureaux des notaires clarifie les données de notre journal, «Cela révélera le manque de sécurité de ces transactions immobilières, d’autant que la loi interdit la vente de biens avant que le bien immobilier ne soit apuré ».

C’est un «Hamza» qui a transformé avec lui le rêve de certain marocain de posséder des villas et des appartements de luxe en un cauchemar avec cette société, uniquement parce qu’ils «ont vu le hamza n’ont pas vu le bord», et ils ont suivi la coutume et négligé de se référer à la documentation moderne, sans que cela n’abandonne la responsabilité de l’entreprise pour ce que le pouvoir judiciaire pourrait lui porter sur des accusations et des jugements rendus contre lui.