Par.Hassan Kacimi Aloui-Éditorialiste

Poète désarçonné ce soir, je suis envahi par le rouge rutilant de tes lèvres.
Envahi ?
Que dis-je ? Tombé à la renverse au point de de me sentir au cœur d’un cyclone qui m’emporte. La vague de tendresse a fait de moi un objet tourbillonnant.
Rouge cramoisi est désormais ma vie, rouge standhalien comme la passion ivre d’un Julien Sorel prisonnier de ses secrets !
Dans ma solitude tu es là , tu m’accompagnes, tu me sauves de ce flot de mauvaises nouvelles, je respire du souffle que tu m’inspires, le goût de fraise et cet immense courage – grand comme la planète – que tu me donnes !
Le poète que j’essaye de devenir n’éteindra ni sa voix , ni sa flamme . Dans la silencieuse sagesse qu’il construit, sous ton ombre, tu es là , grande et superbe femme !