Des parties de la côte occidentale de l’île de Sakhaline et les villes continentales de Vladivostok et de Nakhodka, situées sur la côte pacifique de la Russie, ont été placées en « alerte » au tsunami, suite à une série de séismes ayant frappé le Japon, lundi.

« Attention ! Une menace de tsunami a été déclarée le 1er janvier à 18h40, heure locale », ont indiqué les services d’urgence de Sakhaline.

Quelques heures plus tard, l’antenne du ministère russe des Situations d’urgence (EMERCOM) a levé l’alerte. « La menace de tsunami sur la côte sud-ouest de Sakhaline n’a pas été confirmée », peut-on lire dans le communiqué officiel.

Les autorités de Vladivostok et de Nakhodka, elles, ont émis une alerte au tsunami, demandant aux pêcheurs et à toutes les autres personnes en mer de regagner immédiatement le rivage.

« Il y a une menace potentielle de tsunami. L’alerte est lancée, les sirènes d’alerte ont retenti », a indiqué l’EMERCOM, qui a également annoncé une alerte au tsunami pour le territoire de Khabarovsk, proche de l’île de Sakhaline.

Une vingtaine de séismes d’une magnitude supérieure à 4 sur l’échelle de Richter a secoué, lundi, le centre du Japon.

D’une magnitude de 7,6, le plus puissant tremblement de terre a frappé vers 16H10 (heure locale) la préfecture d’Ishikawa, dans le centre du pays, le long de la côte de la mer du Japon.

Le Japon est situé dans une région très sismique en raison de sa position sur la ceinture de feu du Pacifique. Le pays est régulièrement touché par des tremblements de terre et a des normes strictes de construction pour que ses bâtiments soient capables de résister à de fortes secousses.

En 2011, un puissant séisme sous-marin de magnitude 9 au large du nord-est du pays a engendré un tsunami dévastateur, faisant plus de 18.500 morts et disparus.