Par: Nadia.B

Les femmes, qui représentent 57% du personnel médical, 66% du personnel paramédical et 64% des fonctionnaires du secteur social, sont plus exposées aux risques de la crise.

«Il est primordial de tenir compte des vulnérabilités spécifiques des femmes et d’engager les femmes dans la réponse à la crise», lit-on dans la Note stratégique élaborée conjointement par le HCP, la Banque mondiale et le Système des Nations Unies pour le développement (SNUD) au Maroc. Selon ce document, les femmes, qui représentent 57% du personnel médical, 66% du personnel paramédical et 64% des fonctionnaires du secteur social, sont plus exposées aux risques de la crise.

Cette population a également des besoins spécifiques de protection sanitaire et médicale qui ne sont pas toujours satisfaits, notamment l’équipement, la sécurité psychologique et un environnement de travail adapté.

D’après la deuxième enquête réalisée par le HCP auprès des ménages durant la crise Covid-19, le temps moyen journalier alloué aux travaux ménagers au domicile (cuisine, vaisselle, linge…) est de 2h 37mn, soit 33mn de plus par rapport à une journée normale avant le confinement (40mn en milieu urbain et 23mn en milieu rural).

Il est important ainsi d’inclure les femmes dans la prise de décision et la conception des programmes de soutien, pour promouvoir l’égalité des sexes dans les mesures budgétaires, d’amortissement et de relance.

Cette note met l’accent aussi sur la nécessité d’un transfert d’argent rapide est pour les femmes travaillant dans le secteur informel.

Les PME, les startups ou les coopératives dirigées par des femmes ont besoin de soutien par le renforcement de leurs capacités et l’accès au marché, surtout durant les phases de restriction de mobilité, plus élevée pour les femmes.