Les prix de la 4ème édition du concours de mémorisation, de récitation et de psalmodie du Saint Coran de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains ont été remis aux lauréats, en marge des travaux de la cinquième session du Conseil Supérieur de la Fondation, tenue du 6 au 8 décembre à Fès.

Dans la catégorie mémorisation de l’intégralité du Saint Coran avec récitation selon la version Warsh an Nafia, le récitateur malien Masiri Sago a remporté la première place.

La deuxième position a été attribuée au récitateur Idris Abderrahmane Moussa de la République du Tchad, tandis que la troisième place a été décrochée par la récitatrice Aisha Abdelmutaleb Mohamed de la République fédérale du Nigeria.

En ce qui concerne la deuxième catégorie dédiée à la mémorisation de l’intégralité du Coran avec récitation selon les autres versions, le récitateur gambien Mohammed Mamoune Job a remporté la première place, tandis que les deuxième et troisième places sont revenues respectivement au Somalien Abdul Rahman Ibrahim Abdallah et Nigérian Issa Mehammed Osman.

Dans la troisième catégorie consacrée à la mémorisation de cinq parties avec Tajweed (psalmodie), le récitateur Abdul Rahman Mousa Abdallah, de la République du Kenya, s’est classé en première position, tandis que la deuxième place a été attribuée au Somalien Omar Mohamed Robly et la troisième place à Asah Somare de la République d’Angola.

La Fondation a également décidé de décerner deux prix d’appréciation au plus jeune participant au concours (garçon et fille). Le prix de la plus jeune participante a été remis à Tahira Baldi de la République de Guinée-Bissau et celui du plus jeune participant a été remporté par Zaid Abdallah de la République d’Ouganda.

Les travaux de la cinquième session ordinaire du Conseil supérieur de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains ont pris fin à Fès avec l’adoption d’un grand nombre de projets.

Cette session, inscrite dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de l’article 4 du Dahir portant création de la Fondation, a été marquée par l’intégration de 14 nouvelles sections, portant ainsi à 48 le nombre total de ses sections à travers les pays africains.

Un moment fort de cet événement a été le lancement de la « Charte des Ouléma Africains », qui constitue un document de référence définissant la voie doctrinale et servant les objectifs des Ouléma de la Fondation.