Des parlementaires participant à la Conférence Parlementaire sur le Dialogue Interconfessionnel, organisée du 13 au 15 juin à Marrakech, se sont engagés à tout mettre en œuvre pour promouvoir le dialogue interconfessionnel et interculturel, mettent en avant l’action du Maroc en tant que terre de dialogue et de coexistence.

“En tant que parlementaires, nous sommes appelés à jouer un rôle majeur en faveur de la promotion du pluralisme et de l’inclusion ainsi que la reconnaissance et le respect de la diversité”, a souligné le Président de l’Assemblée nationale de la République du Cap-Vert, Austelino Tavares Correia, dans une déclaration à la MAP.

Tavares Correia a relevé que l’Afrique, riche en ressources humaines et naturelles et dotée d’un énorme potentiel économique et social inexploité, fait face à de fortes tensions qui entravent son développement, faisant savoir que la conférence de Marrakech offre une plateforme idéale aux parlementaires, aux chefs religieux, aux représentants de la société civile et aux experts pour engager un dialogue constructif visant à désamorcer ces tensions qui font obstacle à une coexistence durable et à l’épanouissement du continent.

Tavares Correia a saisi cette occasion pour rappeler que le Maroc, terre de dialogue et de coexistence, a toujours œuvré en faveur de la défense des intérêts du continent et de son épanouissement.

Pour sa part, M. Abdulnabi Salman Ahmed, premier vice-président du Conseil des Représentants du Bahreïn, a indiqué que la Conférence de Marrakech a mis en exergue l’importance majeure du dialogue interconfessionnel dans un contexte international marqué par la recrudescence des tensions.

Dans ce sens, il a relevé que les parlementaires, aux côtés des chefs religieux et des représentants de la société civile, sont des acteurs agissants du dialogue entre les religions au service de la coexistence, faisant savoir que cette rencontre de haute facture a réaffirmé, encore une fois, le rôle du Maroc en tant que “terre de coexistence et modèle à suivre pour plusieurs pays à travers le monde”.

“Le choix du Royaume pour abriter cette conférence internationale est très judicieux, à la faveur de l’histoire riche de coexistence qui a prévalu entre les différentes confessions non seulement au niveau arabe, mais au niveau international”, s’est-il félicité.

De son côté, Mme Christine Schwarz-Fuchs, membre du Parlement autrichien, a indiqué que cette conférence a souligné le rôle des parlementaires dans la confection de politiques publiques qui ont pour objectif de promouvoir le dialogue interconfessionnel et la coexistence entre les populations de différentes confessions.

“C’est la première fois que des parlementaires, des chefs religieux, des représentants de la société civile et des experts se réunissent autour de la même table pour parler ouvertement des questions qui entravent une coexistence durable”, s’est-elle félicitée, exprimant ses remerciements au Royaume pour l’organisation de cette conférence inédite.

La parlementaire a, dans ce sens, souligné que “le Maroc constitue un bon exemple d’un pays pionnier qui peut rassembler des personnes de cultures et de confessions différentes pour parler le même langage de tolérance et de coexistence”.

Organisé par l’Union interparlementaire (UIP) avec le Parlement du Maroc, en partenariat avec “Religions for Peace” et avec le soutien de l’Alliance des civilisations de l’ONU et de la Rabita Mohammadia des Ouléma, ce conclave connaît la participation de parlementaires, de chefs religieux, de représentants de la société civile qui vont engager un dialogue constructif et échanger sur les meilleures pratiques pour résoudre les principaux problèmes entravant la coexistence durable.

Cette conférence internationale, initiée sous le thème “dialogue interconfessionnel : collaborer pour notre avenir commun”, reflète les rôles importants et multiples joués par l’institution législative nationale, qui s’inspire de l’histoire millénaire du Royaume, riche en épisodes phares et exemples forts de tolérance religieuse et de coexistence.