Les principales centrales syndicales ont célébré, mercredi à Rabat, la Fête du Travail à travers l’organisation d’une série de meetings et de défilés dans différents endroits de la capitale.

Ces rassemblements, qui interviennent au lendemain de la signature d’un accord avec le gouvernement dans le cadre du dialogue social, ont connu la participation des leaders et des militants syndicaux représentant notamment l’Union marocaine du Travail (UMT), l’Union générale des travailleurs au Maroc (UGTM), la Confédération démocratique du travail (CDT), la Fédération démocratique du travail (FDT), l’Organisation démocratique du travail (ODT) et l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM).

A cette occasion, les centrales syndicales les plus représentatives ont mis en avant le contexte socio-économique dans lequel intervient la célébration cette année du 1er Mai marqué notamment par la hausse du chômage et des prix de plusieurs produits de la grande consommation, ce qui a affecté le pouvoir d’achat d’un large pan de la société.

Les participants à ces rassemblements ont scandé divers slogans et brandi des banderoles dans lesquelles ils ont exprimé leurs revendications et fait part de leur engagement à défendre la classe ouvrière et ses droits, et à œuvrer à l’amélioration des conditions économiques et sociales des travailleurs.

Ils ont également souligné la nécessité de poursuivre les efforts visant à lutter contre la pauvreté, les disparités sociales, l’inflation, à renforcer l’aide destinée aux catégories les plus défavorisées et à consacrer les fondements de l’Etat social, saluant à cet égard les chantiers sociaux d’envergure initiés sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI dont la généralisation de la protection sociale, le programme d’aide sociale directe et celui d’aide directe au logement.

Les participants à ces différentes manifestations ont appelé aussi à l’augmentation des salaires et des pensions de retraite et à la baisse de l’Impôt sur le revenu, tout en se félicitant des résultats du dialogue social qui a été couronné par la signature d’un accord avec le gouvernement pour une hausse générale de 1.000 dirhams nets par mois des salaires des fonctionnaires du secteur public qui n’ont pas bénéficié d’une revalorisation salariale.

Outre les revendications à caractère économique et social, les principales centrales syndicales ont appelé à renforcer la cohésion sociale et à poursuivre la mobilisation et la vigilance pour défendre l’unité nationale et l’intégrité territoriale du Royaume.