Rabat: Le12.ma

 

 L’accueil par l’Espagne du chef des milices séparatistes du “polisario”, le dénommé Brahim Ghali, est un “ridicule planétaire” qui met le gouvernement ibérique dans une situation difficile, souligne l’analyste politique espagnol Eduardo Inda.

Dans une démarche “insensée” et empreinte d’”amateurisme”, le gouvernement espagnol n’a pas bien mesuré les conséquences d’”héberger” le chef du polisario, “un génocidaire et violeur”, affirme M. Inda, ancien directeur des quotidiens El Mundo et Marca, dans une tribune publiée, samedi, par le journal “La Razon”.

Avant de prendre une telle décision, l’exécutif de coalition conduit par le socialiste Pedro Sanchez devait bien faire ses calculs et penser sérieusement que cette attitude “aura des conséquences”.

“Il s’agit d’une erreur géostratégique”, a-t-il insisté, mettant l’accent sur l’importance pour l’Espagne d’entretenir de bonnes relations avec le Maroc.

“Il est clair pour tous les gouvernements de la démocratie que le Maroc est un pays important pour l’Espagne, peut-être le plus important”, fait savoir M. Inda, fustigeant la décision de son pays d’accueillir un repris de justice au détriment de ses relations avec le Maroc.