Rabat- le12

Le bureau exécutif de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a lancé une série de consultations avec le gouvernement, le parlement, le conseil national de la presse (CNP), ainsi que les organisations professionnelles et celles de la société civile pour livrer sa vision sur la gestion des circonstances liées à la Covid-19.

La FMEJ a indiqué lundi dans un communiqué que ses visions pour une solution se basent sur deux axes: le premier, à court terme, nécessitant des mesures urgentes pour gérer le dernier trimestre de cette année difficile, alors que le second relève du point de vue des propositions structurelles devant être posées lors d’un congrès national, qui ne peut pas être tenu pour le moment, en raison de la pandémie et d’un avenir inconnu.

Cependant, “rien n’empêchera de travailler sans relâche pour faire face à une crise qui n’aura aucune pitié des inertes”, a insisté la fédération.

Dans ce sens, la FMEJ a fait savoir avoir tenu deux réunions virtuelles consécutives de son bureau exécutif et son conseil fédéral, en inauguration de la nouvelle rentrée, qui intervient dans un contexte inédit aussi bien pour le secteur de la presse que pour le pays en général.

Si les deux réunions de la FMEJ avaient porté essentiellement sur l’achèvement de l’adoption des lois régissant ses actions, en adoptant un règlement intérieur détaillant les nouvelles compétences de ses structures et ouvrant la porte aux travaux des coordinations sectorielles ainsi que des nouvelles filiales régionales, les circonstances ayant suivi le confinement sanitaire ont dominé les discussions de la fédération, sachant que les trois derniers mois ont connu une évolution inquiétante de la situation épidémique qui a négativement impacté le secteur en dépit de l’important soutien exceptionnel accordé aux journaux, aux journalistes, à l’impression et à la distribution, a ajouté la même source.

La FMEJ a, en outre, fait part de sa grande inquiétude quant aux impacts négatifs de cette pandémie sur les secteurs productifs et qui pourraient toucher celui de la presse et de l’édition de façon structurelle.

Les choses ne seraient plus comme avant, et par conséquent, les efforts de tout un chacun doivent être conjugués d’une manière rapide et sérieuse, dans le cadre d’une approche participative globale pour sauver ce qui peut être sauvé.

Ceci étant, la FMEJ souligne avoir défini exhaustivement et minutieusement ses visions pour le traitement de la crise lors de son Assemblée générale, tenue il y a deux mois, tout en affirmant que ces visions, qui considèrent le soutien public comme partie prenante de tout ce qui est professionnel, éthique, modèle économique, autonomie et relations intra-collègues et avec la société, sont valables pour nouer de nouveaux accords avec les partenaires et les lecteurs et faire réussir cet examen “avec le moindre de dégâts”.