Je suis choqué et attristé par la mort tragique de la petite Meriem, âgée de 14 ans et originaire de Boumia, une localité du Maroc profond.

Meriem, violée et exploitée sexuellement est décédée des suites d’un avortement clandestin.

Tant de droits bafoués, dont celui à la vie, que la communauté et la loi ont la charge de garantir et protéger, notamment en faveur de cette catégorie de la société qui continue de souffrir d’une double fragilité, à savoir: être jeune fille dans le monde rural.

On est tous interpellés par le sort dramatique de la petite Meriem Lah yarhamha.

Il faut agir entre autres en débloquant la révision tant attendue du cadre médico-légal qui autorise l’avortement en cas de viol, d’inceste et de malformation.

Ceci était et restera notre plaidoyer au sein du CESE pour préserver la vie des femmes et des jeunes filles de notre cher pays.

* Ahmed Reda Chami Président du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE)