Le Burundi a réaffirmé, devant le Comité des 24 de l’ONU, son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc, tout en saluant l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume pour résoudre le différend régional sur le Sahara marocain.
S’exprimant lors de la session ordinaire du C24 qui se tient du 10 au 21 juin à New York, le représentant du Burundi s’est félicité de l’ouverture des consulats généraux de pays arabes, africains, d’Amérique et d’Asie, ainsi que d’organisations régionales, à Laâyoune et Dakhla.
Il a relevé que cette dynamique a pour vocation de renforcer les opportunités économiques et sociales qu’offre le Sahara marocain, en tant que hub de développement, de stabilité et de rayonnement dans les régions méditerranéenne, atlantique et africaine.
Dans ce cadre, il s’est réjoui du niveau du développement socio- économique réalisé grâce aux investissements et projets mis en œuvre dans le cadre du Nouveau modèle de développement, lancé par le Maroc en 2015, et qui a grandement contribué à l’autonomisation des populations et à l’amélioration des indices de développement humain au Sahara marocain.
Le diplomate a par ailleurs indiqué que son pays salue la participation des représentants du Sahara, réélus démocratiquement lors du scrutin du 8 septembre 2021, aux séminaires régionaux du C24, dont le plus récent tenu à Caracas, du 14 au 16 mai 2024, ainsi qu’aux deux tables rondes de Genève.
Par la même occasion, le représentant du Burundi a salué les efforts de l’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura, visant à faciliter la relance du processus politique sous les auspices exclusifs du Secrétaire général des Nations Unies, notamment ses visites à Rabat, Alger et Nouakchott.
Il a a ce propos appelé à la reprise rapide du processus des tables rondes, selon le même format et avec les mêmes participants à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le « polisario », conformément à la résolution 2703 du Conseil de sécurité, invitant ces derniers à rester engagés tout au long du processus politique, en vue de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis au différend régional sur le Sahara marocain, tel que demandé par le Conseil de sécurité.