Par -Nadia .B(le12.ma/Fr)
Le bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), qui a tenu sa réunion périodique le 2 septembre, a émis plusieurs propositions pour la relance des secteurs économiques ayant subi les retombées de la crise sanitaire.
Mercredi prochain, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) va présenter à la presse ses priorités pour la rentrée économique 2020-2021. C’une reprise pas comme les autres. Les entreprises marocaines ont subi un désastre économique à cause de la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19). C’est dans ce contexte que le bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), qui a tenu sa réunion périodique le 2 septembre, a appelé le gouvernement a prendre «des mesures volontaristes et audacieuses pour la relance des secteurs économiques sinistrés et sauver les entreprises en difficulté menacées de faillite ainsi que pour développer l’investissement public et ainsi, sauvegarder les moyens de production et les emplois, en s’éloignant des approches étroitement comptables et frileuses qui ont caractérisé la loi de finances rectificative». Par la même occasion, il a exhorté le gouvernement à renforcer les mesures positives prises sur le plan social. Il estime que la situation exige également la multiplication des efforts pour sauvegarder les emplois, préserver les revenus et défendre le pouvoir d’achat des diverses couches sociales.
Par ailleurs, en rapport avec la nouvelle saison agricole, le bureau politique appelle «à donner une importance cruciale aux mesures d’appui aux petits paysans en particulier, pour la préparation de cette saison qui intervient dans une conjoncture très difficile».
Ce n’est pas tout, le bureau politique du PPS met aussi l’accent sur la nécessité pour le gouvernement de renforcer sa présence politique, de développer un sens aigu de la communication et de faire preuve d’une grande efficacité dans la gestion de l’épidémie, et ce «tout à l’opposé de ce que nous constatons dans la pratique gouvernementale caractérisée par une communication effacée et une présence timorée, une confusion manifeste dans les prises de décision lors de la deuxième phase de l’épidémie; outre le refus persistant d’engager le débat public à ce sujet et la faible capacité manifeste à mobiliser et à sensibiliser les citoyens et à assurer leur participation ainsi que l’utilisation limitée des médias publics et privés pour contrecarrer l’épidémie et ses conséquences », fait-il remarquer. C’est pourquoi, le bureau politique demande d’instaurer un haut niveau de transparence dans la passation des marchés liés à la lutte contre l’épidémie. Il a également attiré l’attention sur l’importance d’une pratique politique saine qui «renforce la démocratie et élargit l’espace des libertés individuelles et collectives ; ce qui permettra de restaurer la confiance, de réhabiliter la crédibilité des diverses institutions politiques et créera un climat attractif propice à une participation positive à la vie publique».