Le coup d’envoi des festivités célébrant le nouvel An Amazigh 2975 a été donné, lundi à l’Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM), sous le thème “Yennayer, un levier du développement durable”, en présence d’un parterre de personnalités de divers horizons.
Ces activités, qui se poursuivront jusqu’au 17 janvier courant, avec le concours de la Chambre du Commerce, d’Industrie et de Services de la région Rabat-Salé-Kénitra, de l’Association professionnelle pour l’entreprenariat féminin (APPEF) et de l’Association fondation Khairat Bladi, visent à mettre en avant l’histoire ancestrale de la civilisation marocaine amazighe.
Elles se proposent aussi de jeter la lumière sur le rôle de la culture amazighe dans la réalisation du développement durable, notamment à travers la promotion de l’artisanat et l’encouragement des initiatives économiques fondées sur des valeurs culturelles.
A cette occasion, le recteur de l’IRCAM, Ahmed Boukous, a indiqué que la célébration de cet événement revêt “une symbolique historique aux dimensions politique, sociale, économique et culturelle” qui convergent toutes pour former le modèle marocain singulier à l’échelle régionale, continentale et internationale.
Il a également souligné, dans une déclaration à la MAP, que le programme des célébrations de cette année comprend un volet socio-économique, étant donné que plusieurs coopératives participent à ces festivités avec pour objectif de faire connaître leurs produits.
La célébration du nouvel an amazigh constitue aussi une occasion de réévaluer la politique participative de l’Institut avec plusieurs institutions et établissements, à leur tête la Chambre du Commerce, d’Industrie et de Services de la région Rabat-Salé-Kénitra, a-t-il dit.
De son côté, le premier vice-président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de la région Rabat-Salé-Kénitra, Houcine Talmousst, a affirmé que cette célébration est une tradition que la Chambre veille à perpétuer chaque année, traduisant ainsi l’intérêt particulier qu’accorde la Chambre à la culture amazighe ainsi que sa pleine conscience de la nécessité de promouvoir le patrimoine culturel marocain, caractérisé par sa pluralité et la diversité de ses affluents.
Cet événement est l’occasion de rendre hommage aux porteurs de cette culture parmi les membres de la Chambre, au regard de leurs rôles majeurs dans le rayonnement du patrimoine amazighe et dans la dynamisation de l’économie aux niveaux régional et national, a-t-il fait observer.
Pour sa part, la présidente de l’APPEF, Rachida Bouzit, a fait savoir que l’instauration du 14 janvier en tant que jour férié national officiel payé renforce l’intérêt accordé à la culture amazighe et consacre la volonté de soutenir la diversité culturelle et les traditions qui renforcent l’identité marocaine plurielle.
Au programme de cette célébration, figurent également des prestations musicales et artistiques de différents groupes amazighs, l’organisation d’expositions de produits locaux traditionnels, outre une table ronde animée par des professeurs spécialisés et des chercheurs dans la culture amazighe.