Par DRISS LYAKOUBI

Dans un contexte où le Maroc se positionne de plus en plus comme un hub régional de l’innovation numérique et quelques semaines après le succès retentissant du GITEX Africa 2025, The Hashgraph Association a récemment convié, à Casablanca, les professionnels des médias a une journée de formation immersive dédiée à la blockchain et aux technologies de registres distribués (DLT).

L’objectif de cette session est de vulgariser ces technologies de rupture, souvent mal comprises, et en révéler les enjeux concrets dans des secteurs aussi divers que la finance, la santé, la logistique, la gouvernance numérique ou encore le développement durable.

A cet égard, Hashgraph Association mise sur les médias pour en décrypter les enjeux et accélérer l’adoption en Afrique.

Pour saisir les tenants et les aboutissants de cette technologie en rupture avec les schémas classiques, la journée de formation s’est articulée autour de deux axes. La matinée a été consacrée à une présentation structurée des fondamentaux de la blockchain et des DLT, avec un accent particulier sur la technologie Hashgraph, connue pour sa rapidité, sa sécurité et sa faible empreinte énergétique. L’après-midi, plus interactive, a été dédiée à des ateliers pratiques permettant aux journalistes de manipuler des cas d’usage concrets et de réfléchir à la manière d’intégrer ces sujets complexes dans leur traitement éditorial.

La leçon principale à tirer de cette journée de formation est que le blockchain et la technologie de registre distribué (DLT) ont révolutionné le monde de la finance et de la technologie. Ces concepts innovants ont ouvert la voie à de nouvelles possibilités de sécurisation et de vérification des transactions en ligne. Il est important de noter que la blockchain, également appelée « chaîne de blocs », est une base de données décentralisée qui enregistre toutes les transactions effectuées dans un réseau donné. Il s’agit d’une solution technologique qui offre une transparence totale et une immutabilité des données, ce qui la rend extrêmement fiable et sécurisée. On est tenté de dire que les cinq mots clés de cette révolution numérique seraient: blockchain, technologie, registre distribué, transactions, sécurisation.

Conscient de l’importance des médias en matière de vulgarisation et d’explication d’un domaine qui ne cesse de prendre de l’ampleur, le président de The Hashgraph Association Kamal Youssefi, souligne que « ces formations permettent aux médias de mieux appréhender les mutations technologiques et d’en restituer les enjeux de manière accessible. Comprendre la blockchain, affirme-t-il, c’est aussi mieux raconter le monde d’aujourd’hui » .

À travers cette initiative, The Hashgraph Association réaffirme son ambition de contribuer à positionner le Maroc comme un hub stratégique pour le déploiement de son écosystème en Afrique.

A cet effet, et dans un contexte marqué par une accélération de la transformation numérique en Afrique, Hashgraph Association poursuit son ancrage stratégique au Maroc en investissant dans la formation des acteurs clés de l’écosystème.

Plusieurs experts et analystes s’accordent à dire que la blockchain et la DLT bouleversent les intermédiaires et promet de transformer nos sociétés. Au-delà des frontières financières, cette révolution technologique trouve des applications innovantes dans divers domaines.

En ciblant les professionnels de l’information, cette association en phase avec les mutations technologiques, entend favoriser une meilleure compréhension des enjeux technologiques auprès du grand public, mais aussi encourager une couverture médiatique plus rigoureuse, documentée et prospective.

Ce type de formation s’inscrit également dans une dynamique plus large de montée en compétences des talents locaux. Car dans un monde en constante transformation technologique, accompagner les journalistes, c’est aussi préparer les citoyens et les décideurs à faire face aux bouleversements à venir.

À l’origine associée aux cryptomonnaies, cette technologie offre désormais des applications variées dans plusieurs secteurs, allant de la finance à la logistique, en passant par la santé, l’environnement et l’immobilier.