La chambre criminelle de première instance du tribunal d’Aïn Sebaâ, à Casablanca, a condamné, lundi soir le youtuber Ould Chinuiya à trois ans de prison. et également condamné la surnommée Fatima Bent Abbas, à deux ans et demi de prison, ainsi que la mère d’ould Chinuiya et trois de ses sœurs à six mois de prison.
Quant à la renonciation présentée par la défense des accusés, le procureur a affirmé qu’elle n’avait aucun effet juridique sur le cours de l’affaire, soulignant que les crimes qui leur étaient reprochés allaient au-delà du domaine de la réconciliation et touchaient à des menaces qui portent atteinte à l’ordre moral et social.
Ould Chinouiya, a été reconnu coupable d’«atteinte publique à la pudeur», d’«insultes et diffamation» et d’«atteinte à la vie privée».
Dans sa plaidoirie, le procureur a insisté sur la nécessité d’imposer des peines sévères aux accusés, estimant qu’il s’agissait d’un moyen de réaliser une dissuasion à la fois individuelle et générale face aux abus sur les réseaux sociaux.
Le procureur a souligné que le phénomène de diffamation et d’atteinte à la vie privée, qui s’est propagé à travers ces plateformes, était étranger aux valeurs morales de la société marocaine. Il a précisé que de tels comportements nuisent à la pudeur publique et menacent la sécurité morale des citoyens.
Il a ajouté que les accusations de diffamation et d’atteinte à la réputation étaient prouvées à l’encontre des accusés, en se basant sur les procès verbaux de la police judiciaire et les enregistrements vidéo qui documentent les événements.
Quant à la renonciation présentée par la défense des accusés, le procureur a affirmé qu’elle n’avait aucun effet juridique sur le cours de l’affaire, soulignant que les crimes qui leur étaient reprochés allaient au-delà du domaine de la réconciliation et touchaient à des menaces qui portent atteinte à l’ordre moral et social.