L’exploit des Lionnes de l’Atlas, qui ont réussi à se qualifier pour les 8es de finale de leur premier Mondial, en Australie, “ne doit rien au hasard” et est le fruit d’un travail « acharné », de la sélection aux clubs, écrit, lundi, le Parisien.

En phase de groupes de ce Mondial, les Lionnes de l’Atlas ont montré qu’elles n’avaient pas à rougir face aux grandes nations, souligne le quotidien, ajoutant que pour leur première participation à une Coupe du monde, les Marocaines ont déjoué tous les pronostics en battant la Colombie (1-0) et la Corée du Sud (2-1) pour se hisser à la seconde place du groupe H, qualificative pour la phase finale, juste devant l’Allemagne, que tout le monde voyait dominer.

Au regard des moyens alloués au football féminin au Maroc, poursuit le journal, un tel résultat est moins étonnant, ajoutant qu’outre l’égalité de formation et des moyens logistiques mis à disposition des joueuses et des joueurs, comme les hommes, les Lionnes de l’Atlas ont profité des infrastructures flambant neuves construites par la Fédération marocaine, dont le centre d’entraînement Mohammed VI, « un bijou » selon les observateurs.

Un stage à l’étranger, en Autriche, a également été organisé pour mettre les joueuses dans les meilleures conditions, poursuit-on, faisant observer que tout cela s’inscrit dans la continuité d’une stratégie nationale pour dénicher les meilleurs talents au sein du pays.

“Ce qui ressort des récents succès des Lionnes de l’Atlas, c’est aussi leur personnalité. Acharnées, optimistes, soudées, elles se sont relevées pour briller après une lourde défaite face à l’Allemagne (6-0) lors du premier match de leur histoire en Coupe du monde”, note la publication.

« Un supplément d’âme qu’elles mettront forcément à profit lors d’un duel qui s’annonce rempli d’émotions entre amis contre la France. D’un côté comme de l’autre, les liens sont forts mais aucun des deux camps ne s’avoue vaincu d’avance, et surtout pas le Maroc », souligne Le Parisien.