marche verte 2025

Même si le métavers n’en est qu’aux prémices de son développement, son potentiel est déjà perceptible dans des domaines tels que l’éducation, le gaming, le bien-être et le commerce. Ces opportunités – et celles qui émergeront à mesure que l’adoption de ces technologies se généralisera, permettant l’apparition de nouveaux marchés et de nouveaux modèles économiques, et créant de nouvelles méthodes de travail tout en transformant la formation et le développement – font l’objet d’une série d’études qui évaluent le potentiel économique du métavers à travers le monde, y compris au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA).

Selon l’étude « Le métavers et son potentiel pour la région MENA », cette région est en cours de transformation économique et de digitalisation, et ses entreprises et gouvernements sont avides de nouveaux outils numériques et immersifs. Les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite sont en première ligne, investissant activement dans les écosystèmes métaverses.

L’Arabie saoudite consacre 1 milliard de dollars à des projets liés au métavers, dans le but de devenir un centre technologique mondial. Par ailleurs, Dubaï a lancé une stratégie métavers, visant à « positionner Dubaï parmi les dix premières économies métaverses mondiales » en se focalisant sur l’innovation dans le tourisme, l’immobilier, l’éducation, la vente au détail et les services gouvernementaux. L’intérêt croissant pour le métavers dans la région a déjà donné naissance à plusieurs applications et cas d’utilisation commerciale, montrant comment les consommateurs de la région pourraient tirer parti du métavers pour assister à des concerts virtuels, acheter des biens virtuels ou accéder à l’éducation.

Selon l’étude, la concrétisation de ce potentiel au Moyen-Orient et en Afrique du Nord dépendra de l’accélération du développement des compétences numériques et de la réduction des écarts de compétences dans la région. Une fois ces objectifs pleinement atteints, les retombées économiques pour l’Arabie saoudite pourraient s’élever à 20,2 à 38,1 milliards de dollars par an en PIB supplémentaire d’ici à 2035. Aux Émirats arabes unis, ces bénéfices pourraient atteindre 8,8 à 16,7 milliards de dollars par an, en Égypte 11,6 à 22 milliards de dollars par an, au Maroc 2,6 à 5 milliards de dollars par an et en Jordanie 0,9 à 1,7 milliard de dollars par an d’ici à 2035.