Par:Gad Abed
Kech, pour lesdits branchés.
Marrakech pour moi. A jamais.
En ce moment, j’aurais aimé y être. Comme d’habitude.
On me dit, au téléphone et par images, que ce n’est pas possible.
J’ai du mal à ne pas arpenter ses rues et ses ruelles. Voire, ses venelles.
J’aurais dû m’y installer pour qu’elle ne me nargue pas dans mes rêves de la sorte, cette Femme fatale.
Je compose avec la distance physique. Mon âme, en ce moment, est dans la Place. Parce que la Place est en moi. Pas le choix. C’est comme ça. Et c’est tout.
La fragrance matinale est sans pareille. Les sons aussi. Et j’en suis sans. J’en rêve et j’en reviens pas.
La voir vide serait le supplice.
Je serais entre l’enclume et plus d’un marteau !
*Écrivain