Marrakech – le12
Des chercheurs marocains du Laboratoire de Physique des Hautes Energies et Astrophysique (LPHEA) et de l’Observatoire de l’Oukaimeden relevant de l’Université Cadi Ayyad (UCA) de Marrakech ont participé à une nouvelle découverte astronomique ayant fait l’objet d’une publication dans la revue internationale “Planetary Science Journal”.
Co-publiée conjointement entre les chercheurs de l’Observatoire d’Astronomie de l’Oukaimeden et des chercheurs de la NASA, cette étude a montré que les 7 planètes rocheuses de TRAPPIST-1, dont l’existence avait été révélée en février 2017 dans une publication dans la revue de renommée internationale “Nature”, ont des densités remarquablement similaires, indique un communiqué de l’UCA.
Selon cette nouvelle étude acceptée par la revue “Planetary Science Journal” et publiée le 22 janvier, cette découverte pourrait signifier que les planètes contiennent tous à peu près le même rapport de matériaux censés composer la plupart des planètes rocheuses, comme le fer, l’oxygène, le magnésium et le silicium.
Si tel est le cas, la composition des planètes TRAPPIST-1 est sensiblement différente de celle de la Terre: elles sont environ 8% moins denses qu’elles ne le seraient si elles avaient la même composition que notre planète d’origine, tient à expliquer la même source.
Et de poursuivre que sur la base de cette conclusion, les chercheurs ont émis l’hypothèse que le mélange d’ingrédients en vrac pourrait donner aux planètes TRAPPIST-1 cette densité spécifique.
Depuis la détection initiale en 2016 des mondes TRAPPIST-1, les chercheurs ont continué à observer et étudier de près ses sept planètes mettant à profit des télescopes spatiaux et terrestres, lit-on dans le document.
En plus des observations faites à l’Observatoire de l’Oukaimeden et des autres télescopes terrestres, les chercheurs avaient utilisé les données fournies par le télescope spatial Kepler et le télescope spatial Spitzer.
Géré par le Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud, Spitzer a fourni plus de 1000 heures d’observations ciblées du système avant d’être mis hors service en janvier 2020, conclut la même source.