1. La mascarade du Parlement européen connait un nouvel épisode. Après un simulacre de débat, le Parlement vote, ce jeudi, une résolution sur la soi-disant « situation des journalistes au Maroc ».

2. Au moment où des accusations graves de corruption pèsent sur un grand nombre d’eurodéputés, les milieux hostiles cherchent à créer un écran de fumée à travers une résolution revancharde, basée sur des narratifs réchauffés et largement fantasmés.  Cette résolution est un étalage où tous les extrémistes et marginaux sont venus cracher5 leurs venins et déverser leurs diatribes hystériques.

3. Si la campagne d’harcèlement et d’acharnement n’est pas nouvelle, elle vient de franchir avec cette résolution un seuil inédit : C’est toute une institution — le Parlement européen — qui se trouve prise en otage, en l’absence de la majorité de ses membres. Le PE est entrainé par ses propres extrêmes aveuglés, sur des chemins de traverses, au détriment de ses propres intérêts et valeurs.

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4. Ce n’est pas l’exacerbation des pressions qui fera dévier le Maroc de son chemin. Le Maroc demeure confiant dans ses processus nationaux et serein dans ses choix internes et de politique étrangère. Le Maroc ne se laissera ni intimider ni distraire.

5. Ces manœuvres qui croyaient intimider un État ne font que consolider son unité nationale — autorités, forces vives et société civile — autour de son modèle de développement et ses choix politiques.

6. Une institution qui se dit démocratique, exerce volontairement une pression sur un État souverain et harcèle sciemment son système judiciaire, en s’ingérant dans ses procédures et en lui dictant ses lignes de conduite.

7. L’exécutif européen a fait la démonstration de son incohérence devant le Parlement européen. Alors que le partenariat Maroc/UE réussi, se développe et fait office de locomotive au niveau du voisinage sud de l’Europe. L’exécutif européen, échoue à le défendre devant le Parlement européen et se laisse aller dans un discours incohérent.

8. « Ceux qui se plaignent de l’ingérence sont, en fait, les champions de l’ingérence », comme a commenté une source du MAE.