La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a dressé, mercredi à Rabat, un bilan « positif » du partenariat stratégique entre le Maroc et l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), renforçant la capacité du Royaume à s’aligner sur les meilleures pratiques mondiales.
La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a dressé, mercredi à Rabat, un bilan « positif » du partenariat stratégique entre le Maroc et l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), renforçant la capacité du Royaume à s’aligner sur les meilleures pratiques mondiales.
S’exprimant lors d’un panel de haut niveau organisé à l’occasion de la clôture de la 2ème phase du Programme-Pays Maroc-OCDE, Mme Fettah a indiqué que ce partenariat a permis une évaluation critique et comparative des performances du Royaume.
Elle a également souligné l’engagement du Maroc à poursuivre des réformes ambitieuses et à renforcer sa coopération internationale avec l’OCDE.
Concernant les réformes économiques et sociales en cours, la ministre a insisté sur la mise en place d’un cadre d’évaluation économique régulier qui permet au Maroc de se mesurer aux mêmes standards que les autres membres de l’OCDE, relevant que les réformes budgétaires et les investissements publics sont cruciaux pour soutenir la croissance économique et l’emploi.
De son côté, le président du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), Ahmed Reda Chami, a mis en avant la nécessité de mener un débat national approfondi pour identifier les stéréotypes et barrières culturelles qui freinent l’activité des femmes pour contribuer à la croissance économique.
En outre, M. Chami s’est dit pour le développement de mécanismes éprouvés, notamment en matière de formation professionnelle, et l’amélioration de la compétitivité du Maroc afin de créer un environnement économique favorable et inclusif.
Pour sa part, la directrice du Centre de l’OCDE pour l’entrepreneuriat, les PME, les régions et les villes, Lamia Kamal-Chaoui, a mis en avant l’importance de l’emploi et de la productivité comme leviers essentiels de la croissance économique.
Et de soutenir : « Il est important de disposer d’une approche cohérente et intégrée des politiques régionales et sectorielles, afin de maximiser l’efficacité de l’investissement public ».
Le directeur général de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), Khalid Safir, a, quant à lui, rappelé le rôle de la CDG en matière d’accompagnement des politiques publiques sectorielles et territoriales, et en tant qu’acteur clé dans le soutien à la planification et à la mise en œuvre de projets d’infrastructure.
Sur le volet de la transformation numérique, M. Safir a souligné l’engagement de la Caisse à accompagner les politiques de digitalisation du Maroc, notamment à travers le financement des startups et le développement d’infrastructures numériques comme les autoroutes de l’information.
De son côté, le chef de division du département économique de l’OCDE, Sebastian Barnes, a mis en avant la nature transversale de l’étude économique de l’OCDE sur le Maroc, qui combine une analyse macroéconomique avec une évaluation des réformes structurelles en cours.
« L’étude ne sert pas seulement à évaluer les progrès, mais aussi à communiquer à l’international la dynamique positive des réformes marocaines », a-t-il fait savoir.
Menée par le desk économique du Maroc à l’OCDE depuis le 20 février 2023, cette étude analyse la performance économique du Maroc face aux défis mondiaux et internes, tout en fournissant des perspectives de croissance et des recommandations stratégiques.