Par-Majda Benaissa

Après une première grève observée mercredi 21 octobre dernier pour attirer l’attention du Ministère de l’éducation nationale aux revendications des enseignants de l’échelle 11 portat sur l’accès à la hors-échelle, la Fédération nationale des fonctionnaires du secteur de l’éducation nationale affiliée à l’Union marocaine du travail (UMT) est  revenu à la charge en appelant les enseignants-administrateurs à observer une grève les 2,3 et 4 novembre prochain. Grève qui sera ponctuée d’un sit-in prévu lundi prochain devant le siège du Ministère de l’éducation nationale.

Selon le communiqué du Syndicat et dont «le12.ma» dispose d’une copie, cette grève intervient suite au retard accusé par le Ministère dans la mise en œuvre de l’accord conclu le 25 juin 2019 prévoyant la révision des modalités du décret 2.18.294 ayant impacté les administrateurs éducatifs, lauréat du cycle de l’administration éducative et qui ont accédé à l’échelle 10 au lieu de l’échelle 11. «Face au mutisme du ministère et son retard  dans le traitement de ce dossier qui a duré plus d’une année, ce qui a porté atteinte aux droits de ces fonctionnaires et malgré les appels émis par la fédération à plusieurs reprises pour attirer l’attention de ce département à l’intérêt d’accélérer la mise en œuvre des dispositions prévue dans l’accord du 25 juin dernier, la fédération annonce l’organisation d’une grève qui sera suivie de plusieurs formes de protestation », lit-on dans le communiqué.

Il convient de rappeler que le département de Said Amzazi et les enseignants administrateurs, victimes du décret 2.18.294 avait enfin trouvé un compromis en juin 2019. Le Ministère avait en effet convenu avec les cinq syndicats les plus représentatifs de l’enseignement de revoir les modalités du décret 2.18.294 qui a impacté les enseignants de 2015, 2016,2017, 2018 qui ont passé le concours de qualification au sein des centres régionaux des métiers de l’éducation (CRME).

Dans ce sens, il a été décidé de modifier le décret de formation comme un signe de bonne volonté du ministère de l’Éducation nationale et pour rendre justice aux enseignants touchés par ce décret, en décidant de prolonger la durée de formation d’un an à deux ans. Une mesure dont le but est de permettre aux diplômés du concours de qualification de passer directement à l’échelle 11.

et déplorent le gel de leur salaires et leur exclusion de l’accès