Casablanca –le12

Le Programme intégré d’appui et de financement des entreprises “Intelaka” constitue une opportunité pour les entrepreneurs qui veulent se lancer dans le digital et les startups, a indiqué le Vice-Président de la Fédération marocaine des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (Apebi), Mehdi Alaoui.

“Lancé avant le Covid, le Programme Intelaka, arrive à un moment où les startups en ont besoin. C’est une aubaine pour les jeunes qui veulent se lancer dans le digital et dans les startups. Une occasion à ne pas rater”, a déclaré M. Alaoui dans une interview accordée à la MAP.

D’habitude, le financement est l’un des premiers problèmes bloquant pour l’ensemble des jeunes startups. Donc là, il y a une vraie opportunité à saisir, a ajouté M. Alaoui, également fondateur de la Startup Factory.

Sachant que la crise de Covid engendrera une hausse du chômage, le programme “Intelaka” va permettre à plusieurs jeunes de se lancer dans l’entreprenariat et pourquoi pas dans les startups et l’innovation, a-t-il souligné, faisant observer que le digital prend désormais une place énorme en conséquence de la crise de Covid.

“Maintenant, il faudrait que les banques puissent opérationnaliser ce programme, donner les crédits aux personnes qui le demandent et qui remplissent bien sûr les conditions nécessaires”, a-t-il insisté.

Selon M. Alaoui, les startups sont bien placées pour répondre à cette crise sanitaire, citant des solutions apportées, ces derniers mois, par des startups marocaines en réponse à des problèmes liées à la pandémie dans plusieurs domaines, dont la santé, l’éducation, le e-commerce et bien d’autres.

Ces solutions, a-t-il argué, permettent aux grandes entreprises de se digitaliser de manière plus rapide, plus disruptive et beaucoup moins chère.

“Aujourd’hui, on peut être fier d’avoir des jeunes startups qui sont capables de réinventer les choses de manière plus rapide et moins chère. Il faut qu’on leur fasse confiance. Sans cette confiance on ne peut pas aller loin. Il faut également leur donner les outils pour qu’ils puissent travailler, grandir et émerger à partir du Maroc”, a-t-il dit.