Par-Majda Benaissa(Le12.ma/fr)

4000 dhs par mois, telle est le montant mensuel que peut coûter le traitement de la maladie du diabète et les complications qu’elle peut engendrer, si elle n’est pas dépistée à temps. 

Pour éviter la production d’un tel scénario, il n’existe pas mieux que la prévention  et c’est justement le signe qu’a retenu la Société marocaine d’endocrinologie, de diabétologie et de nutrition pour célébrer la journée mondiale du diabète fêtée le 14 novembre de chaque année.

En effet, au moment où la pandémie du covid-19 continue de se propager à un rythme effréné, les personnes diabétiques sont plus que jamais appelées à respecter les gestes barrières afin d’éviter tout risque de contamination. 

«Les personnes diabétiques souffrent d’une faible immunité et peuvent facilement développer d’autres pathologies. Ainsi attraper le Coronavirus pourra rapidement les anéantir.

Il suffit de savoir 30% des individus admis en réanimation au Maroc sont des personnes diabétiques. 

Les statistiques font froid au dos et nous interpelle tous sur la nécessité de redoubler d’efforts pour prévenir contre cette maladie. Je lance dans ce sens un appel à toute personne ayant une prédisposition héréditaire (des antécédents familiaux) à effectuer un contrôle régulier », souligne docteur Hamdoun Lhassani président de l’association lors d’une conférence de presse organisée aujourd’hui à Rabat.

D’après ce responsable, le Maroc compte actuellement plus de 3 millions de personnes diabétiques dont 900 000 malades seulement, sont pris en charge par le Ministère de la santé. 

Docteur Hamdoun Lhassani, a salué dans ce sens l’initiative louable de Sa Majesté le Roi de généraliser la couverture médicale en vue de réaliser une couverture de santé universelle à l’horizon 2023 . «L’accès aux soins et la généralisation de la couverture médicale devront désormais être placées parmi les priorités de l’agenda gouvernemental », a estimé le président de l’association.

Sur un autre registre, le même responsable a mis l’accent par ailleurs sur le rôle essentiel que devra jouer la société civile dans la sensibilisation au diabète et ses complications ainsi que les moyens de le prévenir. 

Il a plaidé également pour un renforcement du soutien financier accordé aux associations œuvrant dans ce domaine tout en appelant à la mise en place d’un cahier de charge avec la société civile en vue d’améliorer ses actions sur le terrain et garantir un meilleur ciblage des bénéficiaires surtout dans les zones rurales et enclavées.