Les atouts du Maroc en tant que hub stratégique pour l’investissement en Afrique ont été mis en avant lors de l’événement phare « Invest in Morocco » organisé à Dallas dans le cadre du 16è Sommet des affaires USA-Afrique (6-9 mai).

Initiée par l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE) sous le thème « Friendshoring to Strengthen Value Chains with Africa: Morocco Example », cette rencontre a braqué mardi les projecteurs sur les avancées réalisées par le Royaume dans des secteurs clés tels que l’automobile, l’aéronautique, les énergies et le digital.

Fruits de la vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ces réalisations ont fait du Maroc une référence mondiale et une puissance économique régionale forte de ses atouts et de ses infrastructures de classe mondiale, ont notamment souligné les intervenants lors de cet événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs personnalités notamment du monde des affaires.

Intervenant à cette occasion, l’ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, Youssef Amrani a mis en exergue les réformes politiques et économiques d’envergure engagées au Maroc sous le leadership de Sa Majesté le Roi, relevant que cette dynamique réformatrice a transformé le Royaume en une puissance régionale et un hub industriel en Afrique doté d’une économie moderne et hautement diversifiée.

Il a en outre relevé que les liens profonds qui lient le Maroc à l’Afrique offrent un grand potentiel pour les entreprises américaines, au moment où le continent se transforme en un moteur de croissance mondiale et se dirige vers la conclusion d’un accord de libre échange.

Rappelant que le Maroc est le deuxième grand investisseur en Afrique et le premier en Afrique de l’Ouest, l’ambassadeur a indiqué que le Royaume s’impose en tant que hub du libre échange, offrant l’accès à un marché de 2,5 milliards de personnes.

 

Dans le cadre des efforts en vue d’une Afrique prospère, Amrani n’a pas manqué de souligner la pertinence de “l’initiative internationale audacieuse” lancée par Sa Majesté le Roi visant à offrir aux pays africains un accès à la façade atlantique, notant que cette initiative stratégique ambitionne notamment d’atténuer les goulots d’étranglement économiques dans la région en renforçant la connectivité.

Abordant le partenariat stratégique entre le Maroc et les Etats-Unis, le diplomate a fait observer que les deux pays sont liés par une alliance vieille de plus de 247 ans, et un accord de libre échange, le seul avec un pays africain et le deuxième dans le monde arabe.

Il a de même évoqué des mécanismes comme l’accord de libre échange Maroc-USA, l’initiative de l’Atlantique comme instruments puissants et complémentaires pour la croissance économique et qui sont de nature à propulser les pays africains pour devenir des partenaires dans le cadre du commerce mondial.

De son côté, le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, qui conduit la délégation du Maroc au Sommet de Dallas, a souligné que le partenariat solide entre le Maroc et les Etats-Unis est ancré dans les valeurs communes de démocratie, de justice et de progrès pour le bien-être des citoyens des deux pays.

Sur le plan économique, Jazouli a relevé que durant les deux dernières décennies, les échanges commerciaux entre le Maroc et les États-Unis ont été multipliés par cinq, atteignant près de 6 milliards de dollars l’an dernier.

Il a rappelé que l’année 2022 a marqué une étape historique pour les investissements américains au Maroc, avec 800 millions de dollars investis, soit presque le double du précédent record établi en 2015.

Le responsable a, par ailleurs, indiqué que le Royaume s’impose désormais comme une destination attractive pour les investissements en Afrique et dans le monde, notant que sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc est devenu une puissance économique régionale.

« Nous n’avons pas seulement amélioré nos industries traditionnelles telles que l’agro-industrie, le textile, les produits pharmaceutiques ou le tourisme, en les rendant de plus en plus compétitives mais aussi des secteurs prospères comme l’automobile, l’aéronautique et le digital », a expliqué le ministre délégué, soulignant que le Maroc est un pionnier de la transition verte, étant le premier producteur africain des énergies renouvelables.

Désormais, le Maroc est solidement positionné dans des secteurs à très fort potentiel comme la mobilité électrique et l’hydrogène vert et s’est développé en un hub régional d’investissement, a-t-il dit.

Dans la même veine, Jazouli a indiqué que le Maroc entame une nouvelle phase de développement, en mettant l’accent sur l’attraction des investissements privés, ajoutant que pour ce faire, le Royaume a mis en place une Charte d’investissement inédite qui apportera un soutien substantiel aux projets d’investissement et améliorera encore le climat des affaires.

Évoquant l’engagement du Maroc pour l’action collective, le ministre délégué a rappelé le soutien de SM le Roi en faveur de l’intégration africaine, soulignant que ce plaidoyer a renforcé les liens économiques et élargi l’empreinte des entreprises marocaines à travers le continent.

Pour sa part, le directeur général de l’AMDIE, Ali Seddiki, a indiqué que le Maroc s’affirme, à la faveur d’une vision royale avant-gardiste, comme un hub de classe mondiale pour l’investissement durable et le commerce.

Le Royaume a pu accéder à cette position grâce à des infrastructures aux standards internationaux, des écosystèmes innovants dans des secteurs de pointe, un capital humain qualifié et motivé et une mentalité tournée vers l’action, a-t-il dit, citant à ce propos la mise en place de la nouvelle charte d’investissement et la création de zones économiques spéciales pour faciliter l’installation et les opérations des entreprises.

Abondant dans le même sens, British Robinson, coordinatrice de Prosper Africa, une initiative du gouvernement américain visant à accroître le commerce et l’investissement entre les États-Unis et l’Afrique, a relevé que le Maroc se démarque par une série d’atouts qui favorisent la dynamique d’investissements.

Elle a cité, dans ce cadre, le positionnement géographique stratégique du Royaume entre l’Europe, l’Afrique et la Méditerranée et les mesures mises en place pour favoriser l’entreprenariat et la croissance économique.

Mme Robinson a fait part à cette occasion de la détermination de l’initiative Prosper Africa à renforcer sa coopération avec le Maroc et le continent, notant par la même l’intérêt croissant que portent les investisseurs américains pour le marché marocain.

De son côté, la directrice général de l’Office national des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), Amina Benkhadra a passé en revue les projets structurels engagés par le Maroc notamment en matière des énergies, relevant que ces initiatives procèdent d’une vision royale clairvoyante qui place le développement durable au coeur des priorités.

Elle a notamment cité le projet stratégique du gazoduc Nigeria-Maroc qui va renforcer la dynamique de développement dans plusieurs pays africains.

Pour sa part, le directeur général de Casablanca Finance City (CFC), Said Ibrahimi a mis en avant la performance de la place casablancaise, en tant que premier centre financier en Afrique.

Il a relevé que Casablanca Finance City s’impose comme un pôle économique et financier de premier plan au carrefour de régions stratégiques: l’Afrique, l’Europe, la Méditerranée et le Moyen-Orient.

Au début de cette rencontre, les participants ont suivi la projection d’un film institutionnel mettant en avant les avancées du Royaume en matière d’investissements.

L’événement a également été marqué par l’organisation d’un panel intitulé « Morocco: the opportunity to develop your business beyond its borders ».