Les incendies, qui ont ravagé l’île américaine de Maui à Hawaï, ont fait au moins 67 morts, selon un nouveau bilan provisoire communiqué vendredi.

Le comté de Maui a annoncé « 12 morts supplémentaires » recensés à la mi-journée, ce qui porte le total à 67 victimes.

« Sans aucun doute, il y aura d’autres morts », a averti le gouverneur d’Hawaï, Josh Green, sur CNN.

Le feu a quasiment anéanti la ville historique de Lahaina, selon les médias. Les survivants viennent d’être autorisés à revenir dans cette ville.

Le président Joe Biden s’est entretenu avec le gouverneur Josh Green, a fait savoir vendredi la Maison Blanche. Le chef de l’exécutif US a décrété jeudi l’état de catastrophe naturelle à Hawaï, ce qui va permettre de débloquer d’importantes aides fédérales pour financer les secours, hébergements d’urgence et efforts de reconstruction.

Alimentés par des vents nourris par la force de l’ouragan Dora, qui passe actuellement dans l’océan Pacifique, les flammes ont pris la population de court: des dizaines d’habitants se sont ainsi jetés à la mer pour échapper aux flammes, selon les garde-côtes.

Ces incendies ravageurs interviennent au milieu d’un été marqué par une série d’événements météorologiques extrêmes, partout sur la planète.

Les incendies se sont étendus en partie à cause d’une végétation « particulièrement desséchée » à Maui, qui a connu des précipitations en dessous de la moyenne ce printemps et des températures plus élevées que d’habitude, selon Thomas Smith, professeur de géographie environnementale à la London School of Economics and Political Science.