L’instabilité au Proche-Orient et le durcissement de la politique américaine à l’égard de l’Iran font grimper les cours du pétrole. Les marchés réagissent à la fragilisation du cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, ainsi qu’aux récentes déclarations de Donald Trump.

Les prix du pétrole poursuivent leur ascension ce mardi, portés par la montée des tensions géopolitiques au Proche-Orient. La trêve entre Israël et le Hamas semble plus fragile que jamais après que Donald Trump a promis des représailles sévères si les otages israéliens n’étaient pas libérés d’ici samedi. En réponse, le mouvement islamiste palestinien a dénoncé des menaces « sans valeur » qui compliqueraient davantage la situation.

Parallèlement, le président iranien Massoud Pezeshkian accuse Washington de vouloir affaiblir la République islamique. « Nous ne cherchons pas la guerre, mais l’Iran ne s’inclinera jamais », a-t-il averti lors du 46e anniversaire de la Révolution iranienne.

Ces tensions accrues font grimper le « risque géopolitique » sur le marché pétrolier, selon Ole Hvalbye, un analyste du secteur. Ainsi, à 10H15 GMT (11H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février gagne 1,27 %, atteignant 76,83 dollars. Son équivalent américain, le WTI, prend 1,26 % à 73,26 dollars.

Au-delà du Proche-Orient, d’autres facteurs pèsent sur l’industrie pétrolière mondiale. Les sanctions américaines contre la Russie affectent la production de Moscou, désormais inférieure à son quota au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Toutefois, les investisseurs restent prudents, préoccupés par l’impact économique des récents droits de douane imposés par Donald Trump, qui pourraient affaiblir la demande de pétrole à long terme.