Les ministres des Affaires étrangères du Groupe des Sept (G7) ont exprimé, mercredi à Tokyo, la détermination de leurs pays à œuvrer pour un ordre mondial « libre, ouvert et fondé sur l’État de droit ».

Dans une déclaration finale au terme d’une réunion de deux jours, les chefs de la Diplomatie du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni, des États-Unis et le haut représentant de l’Union européenne ont réitéré leur opposition à toute tentative unilatérale visant à « modifier par la force le statut pacifiquement établi des territoires partout dans le monde ».

Les ministres des Affaires étrangères du G7 se sont également dits engagés à promouvoir la solidarité internationale au-delà du Groupe pour favoriser le développement économique mondial et relever les défis mondiaux tels que le changement climatique, le désarmement nucléaire, la résilience et la sécurité économiques.

Dans leur déclaration finale, les ministres ont aussi souligné leur engagement à répondre aux besoins croissants des pays et des populations vulnérables.

Au niveau de la région Indo-Pacifique, les chefs de la diplomatie du G7 indiquent qu’ils poursuivrons, en collaboration avec leurs partenaires régionaux, les efforts en faveur d’une région Indo-Pacifique « libre et ouverte, inclusive, prospère, sûre et fondée sur l’Etat de droit », réitérant leur soutien indéfectible à l’unité de l’ASEAN.

Par ailleurs, ils se sont dits « prêts à établir des relations constructives et stables avec la Chine », mettant l’accent sur la nécessité de travailler en collaboration avec Beijing sur les défis mondiaux.

Les discussions lors de cette réunion des ministres des Affaires étrangères du groupe des sept pays les plus industrialisés, qui intervient dans un contexte mondial brûlant et instable, se sont penchées notamment sur la guerre en Ukraine, la situation dans le Caucase et les défis communs dans l’Indo-Pacifique.

Cette réunion, la deuxième accueillie par le Japon cette année après celle de Karuizawa, dans la préfecture de Nagano, en avril, a été également marquée par l’organisation, pour la première fois, d’une réunion par visioconférence avec les ministres des Affaires étrangères des pays d’Asie centrale.

Le G7 a été initialement créé il y a un demi-siècle pour discuter des problèmes économiques mondiaux, mais sa portée s’est depuis élargie pour représenter la voix collective des principaux pays industrialisés sur les questions politiques et de sécurité.