Dans un tournant surprenant, Khalid Fikri, ancien garde du corps du roi Mohammed VI, a déposé une plainte officielle auprès du parquet de Rabat contre Hicham Girando
le 12.ma/fr
Dans un tournant surprenant, Khalid Fikri, ancien garde du corps du roi Mohammed VI, a déposé une plainte officielle auprès du parquet de Rabat contre Hicham Girando, qui a diffusé de fausses informations choquantes prétendant que Fikri avait été torturé et tué.
Selon des sources fiables citées par le journal Hespress, Khalid Fikri, qui mène une vie normale, a choisi de répondre par des moyens légaux à ces allégations mensongères qui ont porté atteinte à sa réputation et causé un préjudice moral à lui et à sa famille.
Il demande l’ouverture d’une enquête et des poursuites judiciaires contre l’auteur de cette manipulation médiatique.
Analyse critique : Dérive médiatique ou stratégie de déstabilisation ?
L’acte de Girando dépasse largement la simple erreur de jugement. Il s’agit d’un acte prémédité, d’une tentative claire de saper la crédibilité des institutions marocaines à travers des mensonges spectaculaires. Faire croire à la mort d’un homme encore vivant n’est pas un simple faux pas : c’est une infraction grave, aussi bien sur le plan pénal qu’éthique.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur les limites de la liberté d’expression, et sur la responsabilité de ceux qui exploitent les plateformes numériques pour diffuser des discours de haine ou de manipulation. L’objectif est clair : semer le doute, perturber l’opinion publique et nuire à la confiance envers les symboles de l’État.
Un signal fort attendu de la justice
La décision de Khalid Fikri de porter plainte représente une étape importante pour freiner les abus de certains influenceurs autoproclamés. Elle ouvre aussi un débat sur la nécessité de mieux encadrer les contenus numériques, sans pour autant compromettre les libertés fondamentales.
En définitive, l’affaire révèle le danger des rumeurs et des fake news, surtout lorsqu’elles ciblent des personnalités sensibles. Elle appelle à une vigilance collective et à des réponses fermes et exemplaires pour défendre la vérité et protéger la dignité des personnes.