Khouribga – Une délégation du Festival Panafricain de Cinéma et de Télévision de Ouagadougou “Fespaco” a rendu hommage, mercredi soir, à l’ancien président de la fondation du Festival international du cinéma africain de Khouribga (FICAK), Noureddine Sail, et ce dans le cadre de la deuxième rencontre du “Cinéma de minuit” tenue en marge de la 23ème édition du Festival.
Lors de cette rencontre, à laquelle ont pris part le délégué général du Fespaco, Moussa Sawadogo ainsi que d’autres membres du Festival, une “statuette de Noureddine Sail” a été remise au directeur du FICAK, Iz-Eddine Gourirran, indique un communiqué des organisateurs.
S’exprimant à cette occasion, M. Sawadogo a mis en lumière la relation historique entre le FICAK et le FESPACO, soulignant que les deux festivals ont signé l’année dernière un partenariat et que cette rencontre vient appuyer cet accord, ajoutent les organisateurs du FICAK.
De son côté, l’ancien Délégué Général du Fespaco, Ardiouma Soma a évoqué dans son allocution le rôle de Noureddine Sail et du FICAK dans le développement et l’accompagnement du cinéma et des cinéastes africains, et ce à travers des accords de coproduction cinématographique entre le Centre cinématographique marocain (CCM) et certains pays africains, contribuant ainsi au développement de la filmographie africaine, indique-t-on.
Soma, qui a reçu l’année dernière un vibrant hommage du FICAK, a relevé que ce Festival a fortement contribué à faire connaître le cinéma et les cinéastes africains, ajoutant qu’ il a également permis durant ces années de présenter les productions cinématographiques africaines de pionniers de l’industrie mais également de jeunes cinéastes.
Le “Cinéma de minuit” est considéré comme l’une des rencontres les plus importantes qui caractérisent le FICAK depuis des années. Ce sont des rencontres ouvertes à tous ceux qui travaillent dans le secteur du cinéma au Royaume et au continent africain.
Le FICAK, cette grande fête annuelle du cinéma africain, célèbre le 7ème art et rend hommage aux productions cinématographiques africaines. Il permet également de promouvoir l’image du Royaume et faire valoir ses spécificités, ses potentialités en matière de cinéma et son interaction avec le cinéma des pays africains.