Par-Majda Benaissa

 

Après son examen global au cours de la semaine dernière, la Commission des finances et du développement économique poursuivra cet après-midi et demain l’examen détaillé du projet de loi de finances de 2021.

Les observateurs devront suivre avec beaucoup d’intérêt l’évolution du débat autour de la nouvelle contribution de solidarité ciblant les sociétés et les personnes physiques.

Très contesté par les centrales syndicales les plus représentatives, la présentation de cette nouvelle taxe devant les députés mercredi dernier n’a pas été de tout repos et avait suscité l’ire des parties de la majorité et de l’opposition. Le ministre de l’économie et des finances Mohammed Benchaaboun s’est montré optimiste et a tenu à défendre bec et ongle cette nouvelle mesure prévue uniquement dans la mouture de la loi de finance de 2020. L’argentier du Royaume avait expliqué que cette taxe ne concerne pas 99% des sociétés vu que leur bénéfice net demeure en deçà des 5 millions de dirhams exigés. Il en est de même pour les salariés dont 92% d’entre-deux  ne parviennent pas au seuil du salaire fixé à savoir 10.000 Dhs.

La balle reste donc dans le camp des groupes parlementaires qui devront décider lors de la discussion du texte du maintien du taux de cette contribution dont le montant sera déployé  pour financer le fonds d’appui à la cohésion sociale, dont les fonctions seront élargies pour intégrer également le financement de l’élargissement de la protection sociale aux travailleurs de l’informel.