Par Nadia.B(le12.ma/Fr)
Une amélioration s’impose pour atteindre non seulement la qualité de l’enseignement escomptée mais aussi pour ne laisser personne pour compte.
Le ministère de l’Education nationale, qui a finalement pris la décision de maintenir l’enseignement à distance pour la rentrée scolaire 2020/2021 et d’adopter un enseignement en présentiel pour les élèves dont les parents optent pour ce modèle, a du pain sur la planche.
De gros efforts et moyens sont à déployer pour garantir la réussite de ce système.
En effet, une amélioration s’impose pour atteindre non seulement la qualité de l’enseignement escomptée mais aussi pour ne laisser personne pour compte. Pour rappel, des milliers d’élèves ont été privés de l’apprentissage depuis le 16 mars surtout en milieu rural pour deux principales raisons : la difficulté d’accès à internet et le manque d’encadrement pédagogique des familles. Certes, au sujet de la problématique de l’accès à l’interner, Le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaid Amzazi, a rappelé hier les mesures adoptées dans un cadre de partenariat avec les trois opérateurs des télécommunications permettant l’accès gratuit aux sites électroniques dédiés à l’enseignement à distance, mais d’autres paramètres doivent être pris en considération pour donner un coup de fouet au télé-enseignement. Outre l’importance de la résolution des problèmes techniques et de l’accompagnement familial, les enseignants constituent un élément-clé dans la réussite du e-learning.
La formation aux techniques de l’enseignement à distance s’impose surtout qu’ils doivent doublement travailler, car ils feront du présentiel et de l’enseignement à distance. Rappelons que ces derniers mois, plusieurs enseignants n’ont pas pu s’adapter à l’enseignement à distance et se sont plaints des difficultés qu’ils rencontrent pour utiliser les nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Il va sans dire que la mise en place d’un système national d’e-learning nécessitera l’introduction des NTIC dans le planning d’enseignement.
L’utilisation des supports numériques devra ainsi être une activité obligatoire au sein des classes pour favoriser le travail collaboratif et développer le sens critique, l’esprit d’analyse… C’est le défi à relever pour réussir le pari de l’enseignement à distance. Pour ce faire, des ressources financières supplémentaires seront mobilisées. Des dépenses déjà prévues dans la loi de Finances rectificative.