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On peut lire dans l’un des passages du livre :   » Si Le Monde » est devenu un journal ordinaire, c’est surtout parce que sa direction ne s’est pas bornée à  bousculer ses héritages, quand elle s’est affranchie de ses principes fondateurs.

Entretien exclusif avec Alain Rollat, l’une des grandes figures emblématiques du journal « Le Monde »

 

 

Par -DRISS LYAKOUBI /le12.ma/fr

Le journal parisien  « Le Monde » n’est plus que l’ombre de lui-même. Est-il victime d’un manque de plumes qui le distinguait auparavant où s’agit-il d’une volonté malveillante de semer le doute dans l’esprit de ses lecteurs, ou ce qui en restent, sur le Maroc qui ne cesse de consolider son positionnement multidimensionnel aux niveaux régional et international ?.

À notre humble avis, les deux hypothèses sont plus que plausibles. Commençons tout d’abord par le contenu.

En parcourant la série d’articles publiés par le quotidien de l’Hexagone, on n’a pas besoin de faire un grand effort, pour constater la mauvaise foi de ses deux rédacteurs.

Déontologiquement, sur quelle sources et sur quelle base se sont appuyés les  « journalistes » pour parler de  « luttes d’influence et coups bas entre factions de l’élite ».

Disposent-t-ils d’une boule de cristal ou prennent-ils, des vessies pour des lanternes, ou tout simplement sont-ils  des nostalgiques de la période jacobine et  antimonarchiste ?

 D’un autre côté, quel rapport entre les images télévisées de la journée du 7 juin dernier, au cours de la quelle SM le Roi Mohammed VI avait accompli la prière de Aïd Al Adha à la mosquée Hassan II à Tétouan et celles, diffusées sur les réseaux sociaux, où l’on voit le Souverain pilotant un Jet Ski ?.

D’aucuns diront que l’infertilité de leur imagination à atteint son paroxysme en établissent un lien entre deux événements ayant eu lieu à plusieurs semaines d’intervalle.

Transformé en agence de prestation de services douteux,  « Le Monde » n’est plus que l’ombre de lui-même.

Et si on peut parler de  » fin de règne »  c’est bel et bien celui du journal   » Le Monde », cité jadis comme un organe de presse de référence.

Compte tenu de la situation actuelle du journal français en déclin, nous supposons que son fondateur Hubert Beuve-Méry doit se retourner dans sa tombe.

Alain Rollat, ancien rédacteur en chef du  » Monde de l’éducation » , ex conseiller de la direction et ancien administrateur de la Société des rédacteurs du  » Monde », exusez du peu, est la personne la mieux placée pour témoigner de la dérive éditoriale du journal.

Ayant quitte   » Le Monde »  en 2001 à la suite de divergences stratégiques avec la direction du journal et s’est expliqué sur les raisons de son départ dans  » Ma Part du Monde », essai paru en 2003 et censuré alors par la Direction du journal.

On peut lire dans l’un des passages du livre :   » Si Le Monde » est devenu un journal ordinaire, c’est surtout parce que sa direction ne s’est pas bornée à  bousculer ses héritages, quand elle s’est affranchie de ses principes fondateurs.

Elle les à dilapidés ! Elle les a même dilapidés en pure perte puisque l’indépendance du Monde n’a jamais été aussi fragilisée alors que la nouvelle direction s’était engagée à la consolider.

La preuve en est que les journalistes du Monde ont perdu, depuis 2001, le droit de choisir et d’élire librement le directeur de leur journal. J’ai ma part de responsabilité dans ce triste bilan mais je n’y vois aucun motif de fierté. »

La campagne de basse besogne des deux journalistes est vouée à l’échec. Faut-il rappeler au journal  » Le Monde  » que, depuis des siècles, la Monarchie marocaine a été un élément central de l’Histoire et de l’Identité nationale du Maroc.

Aujourd’hui, elle continue de jouer un rôle crucial dans la gouvernance et le développement du pays, offrant une stabilité politique et un cadre pour la modernisation d’un grand pays qui fait des jaloux.