sport- A.B/ le12
L’hajja Fatima Laâouissi est sans aucun doute la supportrice éternelle du club du DHJ, une femme qui a tout donné pour le club de sa ville natale. Malheureusement, depuis quelques mois elle souffre de la maladie
Durant les années 1960, la « maman » de tous les amoureux du club jdidi était l’une des rares femmes qui assistaient à un match de football.
Présente lors de la montée du Difaâ pour la première fois de son histoire pour le D1 en 1966 suite au match barrage face au Youssoufia de Rabat au stade d’honneur de Casablanca, elle n’a cessé depuis de suivre les matchs du club doukkali.
Cette femme était toujours derrière son équipe favorite que ça soit dans l’enceinte du stade El Abdi ou ailleurs a cultivé un respect de la part de tous les noms du football doukkali, que ça soit joueurs, supporters et membres des différents comités.
Pendant plus d’un demi-siècle, L’Hajja a côtoyé les plus grands noms du Difaâ de Chtaini à Karnas en passant par Samame, Chiadmi, Maâroufi, Maâchaoui, Ouazir, Spania, Krimou, Dezzaz, Chicha, les frères Hassani, Yaghcha, Najib, Amanallah, Cherif, Baba, Kouhaili, Bihi, Roh Essalam, Yakdani, Arsalane, Halim, Ait Jork, Réda et autres.
Son seul rêve était de voir le Difaâ remporter un titre tant convoité après trois échecs en finale de Coupe du Trône (1977, 1985 et 1986). Mais le 18 novembre 2013, le club jdidi remporte son premier et dernier titre de son histoire* pour le grand bonheur de L’Hajja et les fans du DHJ.
*Sous la conduite d’Abdelhak Benchikha et grâce à des joueurs de qualité comme Zouhair Laâroubi, Brahim Nekkach et Zakaria Hadraf, le DHJ a remporté la Coupe du Trône 2013 aux tirs au but aux dépens du RCA.
