La sélection algérienne de football des moins de 17 ans a remporté la coupe arabe de la catégorie en battant son homologue marocaine aux tirs au but (4-2, 1-1), en finale disputée jeudi soir à Sig (Mascara) en Algérie.

Les Marocains étaient les premiers à ouvrir la marque par le biais de Mohamed Archidi à la 51e avant que Mohamed Kahlouchi n’égalise pour les Algériens à la 89e.

Lors de la séance des tirs au but, le Maroc a raté trois sur ses cinq tirs contre quatre transformés pour l’Algérie.

C’est finalement l’Algérie qui se voit sacrée après ceux de l’Arabie saoudite (2011), la Tunisie (2012) et l’Irak (2014).

Pour rappel, les lionceaux de l’Atlas qui avaient terminé deuxièmes de leur groupe à l’issue du premier tour, avaient battu l’Egypte en quart de finale avant de s’imposer en demie finale face au Yémen sur le même score.

Quant à la physionomie du match, la première mi-temps était équilibrée avec deux sélections engagées qui développaient un assez bon volume de jeu d’une qualité digne des plus grandes affiches du football.

Devant un stade de Sig archicomble, les Marocains n’avaient pas tremblé produisant leur jeu habituel et monopolisant par moments le ballon, évoluant sans précipitation et avec beaucoup de rigueur.

Les protégés de Said Chiba, restés concentrés, récupéraient rapidement les ballons en milieu de terrain, construisaient bien leurs actions, mais peinaient à assurer le finish.

Au retour des vestiaires, cinq minutes avaient suffit aux lionceaux de l’Atlas pour concrétiser leur domination grâce au but de fraîchement débarqué Mohamed Archidi (51e).

Dès lors, conscients de l’enjeu et du temps qui passait très vite, les Algériens devenaient plus entrepreneurs et plus dangereux offensivement.

Cela n’empêchait pas les joueurs marocains à répliquer en amorçant des actions rapides dangereuses pour la défense algérienne quelque peu désordonnée.

La tension montait d’un cran au fil des minutes et l’engagement exagéré par moments ce qui coûtait sa place à Adem Chakir sorti sur blessure à la 66e.

Les actions qui suivaient étaient toutes marocaines. La précipitation et le manque de lucidité devant la cage ne permettaient pas aux coéquipiers d’Archidi de doubler la mise.

Et alors que l’on s’approchait du dénouement et d’un sacre marocain, la sanction tombait à la 89e, l’égalisation algérienne intervenant sur un missile de tir de Malek Kahlouchi.

Le sort de la finale restait finalement suspendu à la séance des tirs au but et le dernier mot revenait aux Algériens (4-2).