Washington-le12

Un mois après l’annonce majeure par l’administration américaine de la reconnaissance de la marocanité du Sahara, les États-Unis viennent de donner corps à cette décision historique en enclenchant sur le terrain le processus d’ouverture de leur Consulat général à Dakhla.

Cet acte diplomatique d’une grande force juridique et politique est un nouveau témoignage de la solidité des relations séculaires et du partenariat stratégique liant Rabat et Washington. Il intervient en exécution de la Proclamation du Président américain Donald Trump reconnaissant pour la première fois de l’histoire des États-Unis d’Amérique, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara marocain.

Dans la perle du Sud, ce tournant majeur a été célébré comme un hymne tant à la légitimité et à la légalité des droits historiques du Maroc sur son Sahara qu’à l’excellence des liens entre deux alliés et partenaires dont l’histoire est jalonnée de pareilles dates hautement symboliques et de gestes forts.

Et c’est une délégation américaine de haut niveau, conduite par le secrétaire d’Etat adjoint américain en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker, qui était au rendez-vous à Dakhla pour apporter cette nouvelle pierre à l’édifice des relations bilatérales, en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

“Nous sommes ici aujourd’hui pour faire de la proclamation du président Trump une réalité, en élargissant considérablement la présence du gouvernement américain dans les provinces du sud”, a rappelé à cette occasion l’ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, David Fischer, qui a tenu à adresser ses remerciements à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, “dont le ferme dévouement à l’amitié américano-marocaine était essentiel pour rendre cette visite possible”.

Le consulat américain, qui permettra notamment de soutenir et d’encourager les projets d’investissement et de développement dans la région, porte ainsi à dix le nombre de consulats dans la perle du Sud, devenue un centre consulaire important et un passage international stratégique, notamment entre l’Europe et l’Afrique.

L’engagement de Washington en faveur de l’investissement dans l’avenir des provinces du sud ne date pas d’aujourd’hui. C’est une dynamique bien huilée depuis de nombreuses administrations, qui franchit aujourd’hui un nouveau palier avec la mise en place d’un consulat général à Dakhla.

A travers l’ouverture de cette représentation diplomatique, “nous investissons pour améliorer la vie des citoyens marocains dans les provinces du Sud et partout dans le pays”, a d’ailleurs souligné le PDG de la Société américaine de financement du développement international (DFC) et président exécutif de Prosper Africa, Adam Boehler, en rappelant que l’accent sera mis non seulement sur “les grands projets d’infrastructure, mais surtout sur les conditions de vie et le bien-être de chaque marocain”, conformément à la vision de SM le Roi.

“Je remercie SM le Roi Mohammed VI pour sa vision et son leadership. C’est la raison pour laquelle nous sommes ici à Dakhla aujourd’hui”, a tenu à relever le responsable américain.

Forte de sa position géographique, des grandes potentialités dont elle regorge et des nouvelles perspectives de croissance, la ville de Dakhla consolide incontestablement sa position de fer de lance de la stratégie du Maroc visant à favoriser le développement durable, la paix et la sécurité au niveau régional et sur le continent africain.

Et dans cette dynamique, les États-Unis ne cessent de rappeler combien ils apprécient grandement le rôle de premier plan du Royaume en tant qu’allié et partenaire essentiel pour la paix, la sécurité et la prospérité en Afrique et au Moyen-Orient.

Tout en saluant le leadership de SM le Roi Mohammed VI dans la promotion “d’un agenda de réforme audacieux et de grande envergure” au cours des deux dernières décennies, M. Schenker a rappelé en effet combien Washington se félicite du “soutien continu et précieux” de SM le Roi sur des questions d’intérêt commun tels que la paix au Moyen-Orient, la stabilité et le développement en Afrique, ainsi que la sécurité régionale.

“Les relations américano-marocaines sont plus fortes que jamais (..). Nos meilleures années sont devant nous”, a insisté le haut responsable américain, confiant que Dakhla marquera une étape mémorable des liens solides et des relations d’amitié et de partenariat qui lient le Maroc et les États-Unis.