Casablanca – le12
Le Wali de la région Casablanca–Settat, gouverneur de la préfecture de Casablanca, Said Ahmidouch, a effectué, lundi, une visite de terrain dans plusieurs structures hospitalières de la métropole, dans le cadre de la mise en œuvre de mesures visant à promouvoir et étendre le système de prise en charge des malades Covid-19.
M. Ahmidouch s’est, d’abord, rendu au Centre hospitalier Universitaire Ibn Rochd, puis à la polyclinique Ziraoui de la Caisse Nationale de la sécurité sociale, avant de superviser deux hôpitaux de jours (chapiteaux) installés respectivement à l’hôpital Mohammed V à Hay Mohammadi et à l’hôpital préfectoral de Ben Msik.
Le Wali de la région s’est informé, in situ, du fonctionnement des unités prenant en charge les cas de Covid-19, particulièrement les services de réanimation et des soins intensifs.
M. Ahmidouch, qui était accompagné de responsables du secteur de la santé, a échangé avec les chefs de ces différentes structures sur les mesures prises en vue d’optimiser les soins offerts aux malades et la stratégie à adopter pour mettre en place un nombre plus important de lits pour faire face au nombre grandissant et alarmant des contaminations.
Il a chaleureusement remercié les équipes médicales soignantes, paramédicale et techniques, saluant l’esprit de solidarité, de dévouement et d’abnégation dont ont fait preuves tous ces éléments, tout n incitant le corps médical à redoubler d’efforts pour gagner le ce combat contre la pandémie.
Dans une déclaration à la MAP, le directeur du CHU Ibn Rochd, Mohammed Benghanem Gharbi, a indiqué que cette visite a permis de fournir d’amples explications sur la logistique mise en place et de rencontrer directement les équipes soignantes, essentiellement le personnel des services de réanimation, qui constitue la principale tâche du CHU dans le cadre du dispositif de riposte contre le Covid-19.
Il a souligné que le CHU Ibn Rochd a mis en place 4 services de réanimation et deux unités de soins intensifs, outre une autre unité d’hospitalisation pour les cas moins graves.
De son côté, le directeur pole unité-médicale à la polyclinique Ziraoui, Redouane Frej, a indiqué qu’une rencontre récente a réuni l’ensemble des intervenants du secteur pour mettre en place une stratégie rapide en vue de faire face au développement de la pandémie.
Il a, dans ce sens, relevé que la CNSS a mis à disposition la clinique au service de la lutte anti-coronavirus et et mobilisé toute son équipe à cette fin, avec l’appui de cadres du public et du privé qui se sont bénévolement inscrits pour contribuer à cette opération, particulièrement les médecins urgentistes, les anesthésistes et les réanimateurs.
Pour le directeur de l’hôpital Mohammed V à Hay Mohammadi, Othman Baiid, la mise en place d’un hôpital de jour a pour but d’évaluer les cas des patients, avant qu’ils ne soient orientés vers les services compétents, ajoutant que la capacité litière de cet hôpital est de 40 places et peut recevoir 120 patients par jour, sachant que chaque patient peut passer jusqu’à 4 heures au sein de l’hôpital du jour.
La directrice du centre hospitalier préfectoral de Ben Msik, Iâtimad Moutawadiâ, a, de son côté, affirmé que l’hôpital du jour joue un rôle primordial dans l’orientation des malades selon le cas de chacun.
Dans une déclaration à la presse, la directrice régionale de la Santé, Nabila Rmili, a indiqué que ces visites ont notamment pour but d’inaugurer les hôpitaux de jour pour régler le circuit des malades Covid qui bénéficient d’un diagnostic et un bilan biologique à leur arrivée, dont le résultat déterminera son statut clinique et définira s’il sera traité chez lui avec un accompagnement médical ou s’il sera directement acheminé vers l’hôpital pour bénéficier du protocole mis en place.