Les Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, tenues en octobre dernier à Marrakech, ont constitué un événement économique phare de l’année 2023, qui a renforcé le rayonnement du Royaume parmi le gotha du monde de l’économie et des finances.
L’organisation d’une manifestation de cette ampleur reflète la reconnaissance internationale de la détermination du Maroc et une indication du niveau de confiance dont jouit le Royaume, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, sur les plans politique et économique, dans un contexte international marqué par une fragmentation géopolitique et économique croissante, ainsi que par d’énormes défis, notamment climatiques.
Malgré une conjoncture délicate juste après le puissant séisme qui a frappé la région d’Al Haouz, le Maroc a su mobiliser toutes ses composantes afin d’assurer le succès de ce rendez-vous mondial.
Cette confiance dans la capacité du Royaume à organiser ces assemblées a été matéralisée par les deux institutions financières internationales qui, avec les autorités marocaines, ont décidé de procéder à la tenue de cet évènement à Marrakech comme prévu du 9 au 15 octobre.
Ainsi, durant une semaine, Marrakech a attiré l’élite du monde de la finance et de l’économie dans le cadre de réunions qui se sont focalisées sur les enjeux économiques mondiaux, les défis du développement et les politiques de financement dans un environnement marqué par un fort ralentissement exacerbé par l’escalade des tensions géopolitiques.
“Nous considérons l’accueil de ces Assemblées par le Maroc comme l’aboutissement d’un partenariat de longue date, bâti avec les institutions de Bretton Woods”, a souligné SM le Roi dans un message adressé aux participants à ce conclave mondial.
“Il témoigne, en outre, de la confiance dans la solidité de notre cadre institutionnel et de nos infrastructures ainsi que dans notre engagement à contribuer au raffermissement des relations internationales”, a ajouté le Souverain.
Il s’agit d’un message de solidarité avec le Maroc et avec tous les pays confrontés à des chocs, “car nous vivons dans un monde plus sujet aux chocs et nous devons y faire face ensemble”, a souligné la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.
Cette décision démontre clairement la confiance dont jouit le Maroc auprès des institutions de Bretton Woods, grâce à la gestion efficace, efficiente et urgente des effets du séisme d’Al Haouz, en exécution des hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Le Maroc sous les projecteurs de l’élite financière et économique mondiale
Cet événement mondial, qui a attiré environ 14.000 participants représentant 189 délégations, dont les responsables du Groupe de la Banque mondiale et du FMI, des gouverneurs de banques centrales, des ministres des finances et du développement, des parlementaires, de hauts responsables du secteur privé, des représentants des organisations de la société civile et des universitaires, a constitué une occasion d’informer la communauté internationale des progrès réalisés par le Maroc en matière de politique financière.
Au cours des différentes rencontres organisées à Marrakech, l’accent a été mis sur les réformes majeures entreprises par le Royaume et les vastes projets qu’il a lancés dans tous les domaines du développement, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, ainsi que sur le rôle pionnier que joue le Royaume en matière de développement aux niveaux régional et continental.
Les réunions des institutions de Bretton Woods ont également été l’occasion de faire entendre la voix du continent africain et de discuter des moyens de faire progresser ses économies.
A cet égard, Sa Majesté le Roi a affirmé qu’en tant que pays africain, “le Maroc souhaite vivement que le Continent, dont la voix est désormais audible au sein du Groupe des 20 à travers l’Union africaine, puisse trouver la place qui lui revient dans les autres instances internationales et ainsi mettre en œuvre ses agendas économiques et sociaux”.
Ces rencontres ont abordé des sujets clés tels que l’inclusion financière et numérique, le développement durable, les réformes des institutions financières internationales, l’entrepreneuriat et l’innovation et les filets sociaux.
Elles ont également été l’occasion de lancer une réflexion sur l’avenir du système financier international et les moyens de bâtir un monde plus équitable.
Les éloges internationaux, reflet du leadership du Royaume
Le rôle pionnier joué par le Maroc, aux niveaux continental et international, a été salué par les différentes instances financières internationales réunies à Marrakech.
C’est ainsi que plusieurs hauts responsables prenant part aux Assemblées de Marrakech ont salué la résilience du Royaume face aux différents chocs que subit le monde ainsi que la vitalité de son économie qui connaît une croissance soutenue, notamment en ce qui concerne la transition vers les énergies renouvelables.
A cet égard, la directrice générale du FMI s’est félicitée de la résilience de l’économie marocaine face aux différents chocs, grâce notamment à la mise en place d’une panoplie de réformes pour doter le Royaume d’institutions solides, d’une vision claire et d’une meilleure capacité d’adaptation au contexte actuel marqué par la succession de crises.
Elle a également souligné qu’au cours des dernières décennies, le Royaume s’est engagé dans une série de réformes, qui ont permis de doubler le PIB et d’avoir une économie très dynamique, diversifiée et tournée vers l’avenir.
De son côté, le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga, a salué la bonne gestion par le Royaume, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, des répercussions du séisme du 8 septembre, notamment sur le secteur de l’enseignement dans les zones touchées ainsi que les efforts déployés pour assurer la reconstruction des zones touchées par le séisme.
Pour sa part, la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a souligné que la tenue des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI à Marrakech témoigne de la résilience du Maroc face à l’adversité.
“Ces réunions démontrent la résilience et la ténacité du Maroc face à la tragédie”, suite au récent tremblement de terre qui a secoué certaines régions du Royaume, a souligné la responsable américaine.
Même son de cloche chez la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, qui a relevé que le Maroc est un bon exemple en matière de développement des infrastructures.
“Le Royaume a investi presque plus de 30% de son produit intérieur brut au cours des deux dernières décennies uniquement dans les infrastructures”, a relevé Mme Lagarde lors d’une conférence-débat organisée en marge des Assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du FMI.
Selon la directrice générale des opérations de la Banque mondiale, Anna Bjerde, le Maroc est un leader dans la région à travers la mise en œuvre d’un projet de développement crucial pour sa population.
“Le Maroc a accru l’accès à l’électricité, mais aussi innové dans ses réformes, y compris par rapport au numérique, le secteur privé, la concurrence et l’énergie renouvelable”, a relevé Mme Bjerde.
De son côté, le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Dennis Francis, a souligné qu’”il est louable que le Maroc accueille ces réunions internationales”, ajoutant que le Royaume “mène le plaidoyer auprès de l’Assemblée générale au nom des pays à revenu intermédiaire partageant les mêmes idées”.
Cette unanimité confirme la confiance dont jouit le Maroc sur le plan international ainsi que son rôle pionnier dans la dynamique de développement que connaît le continent africain.