Par-Majda Banaaissa (le12.ma/Fr)

Les établissements de la santé publique seront de nouveau, paralysés les 4 et 5 novembre prochain suite à l’annonce d’une grève générale.

Organisé à l’initiative du Syndicat indépendant des médecins du secteur public, ce débrayage sera observé dans tous les hôpitaux de santé, à l’exception des urgences et des services d’urgences et de soins intensifs.

Il intervient après une série de débrayages organisés par ce syndicat au cours de trois dernières années pour appeler à satisfaire le cahier revendicatif des médecins.

Cette fois, cette grève sera ponctuée de sit-in régionaux dans plusieurs villes du Royaume qui seront au cours du premier jour du débrayage. Dans une déclaration accordée au «12.ma» le président du Syndicat indépendant des médecins du secteur public, M. Alaoui Montadar a indiqué que ces protestations interviennent pour inciter le gouvernement à accélérer la mise en œuvre des revendications des médecins qui ont fait l’objet d’un accord signé avec le Ministère de la santé en août dernier.

«Les médecins ont fait preuve de beaucoup de courage et d’abnégation au cours des six derniers mois, en se mettant en première ligne dans la lutte contre le Covid-19.

Aujourd’hui, ces médecins n’exigent pas d’indemnités ou de récompense pour avoir honoré leurs engagements mais sollicitent la satisfaction de leurs doléances légitimes et leurs droits les plus élémentaires», souligne M. Montadar.

S’agissant des revendications des médecins du secteur public, elles portent essentiellement sur l’amélioration des conditions d’accueil et de travail en dotant les hôpitaux en équipement et en moyens logistiques nécessaires pour un meilleur traitement des cas urgents et un meilleur encadrement des malades ainsi que l’établissement de l’équivalence entre le doctorat en médecine et le doctorat d’Etat. Une mesure qui permettra à ces derniers de profiter de l’indice salarial 509, et de bénéficier d’un rééchelonnement en fonction de cette équivalence. Enfin, les médecins revendiquent une amélioration de leur condition sociale.