marche verte 2025

Le Théâtre Riad Sultan de Tanger commence l’année 2026 avec une programmation riche, proposant tout au long du mois de janvier des spectacles vivants, des pièces puissantes et des rencontres enrichissantes, qui redéfinissent la conscience de la culture de proximité faisant de l’art un outil de dialogue et de rencontre.

Selon un communiqué du Théâtre, la programmation débutera le 10 janvier avec une soirée musicale mettant à l’honneur les chants du santour, à travers une performance portée par Akram Al Iraqi, professeur de musique et santouriste professionnel, lauréat de l’Académie des Beaux-Arts de l’Université de Bagdad.

L’artiste irakien déploiera une interprétation maîtrisée, profondément ancrée dans l’authenticité irakienne et le patrimoine de la musique classique orientale, lors d’un moment musical sensoriel transporté sur les maqâms orientaux traditionnels, célébrant l’héritage musical irakien dans toute sa profondeur et sa noblesse.

Le 16 janvier, le Théâtre Riad Sultan donne rendez-vous aux spectateurs avec une rencontre enrichissante autour de l’ouvrage “Voces tras las rejas en Marruecos y España: historia, transición y testimonios literarios”, signé Dr Najwa Rhomija.

Issu d’un travail doctoral en langue et littérature espagnoles, cet ouvrage universitaire explore les résonances entre les mémoires marocaine et espagnole, tout en mettant en lumière le rôle fondamental de la littérature dans la transmission de la mémoire collective et dans la valorisation des idéaux de justice, de dialogue et de réconciliation, explique le communiqué.

Le 22 janvier, la scène de Théâtre Riad Sultan dévoilera ses rideaux sur “H’dit Chta”, une pièce en darija marocaine qui donne à voir l’histoire de deux protagonistes “elle” et “lui” à travers une succession de monologues disjoints, ajoute la même source, notant que le spectacle invite à explorer la monotonie du quotidien, l’absence de communication et le désordre émotionnel qui fragilisent la relation, révélant une enfance marquée par l’isolement et préfigurant la distance qui sépare à l’âge adulte.

Portée par une dramaturgie et une mise en scène d’Ayoub El Aiassi, la pièce prend corps par l’interprétation de Siham Sandali et Rachid Ali El Adouani, à travers des dialogues stériles qui deviennent le reflet d’un lien rompu et d’une quête silencieuse de sens.

La direction technique et organisationnelle de ce chef-d’œuvre est portée par Loubna El Aiassi, Hicham Cherifi Alaoui, Rachid Taha Yassine, Younes Rafik, et Sara Lembedn. Une production du Studio Arlequin, “H’dit Chta” interroge avec finesse la solitude, l’incommunication et les profondes fractures intimes de l’âme humaine.

Clôturant les activités du premier mois de l’année, le 30 janvier, la scène Théâtre Riad Sultan vibrera en soirée au rythme du récital du Oud, marquant le retour de Mohamed El Achraki pour une deuxième édition, relève le communiqué, notant qu’il s’agit d’un rendez-vous musical dédié aux amoureux des chants de l’Oud, où se déploie un univers sensible dans lequel les arts se croisent et dialoguent.