marche verte 2025

DRISS LYAKOUBI

Le Kazakhstan a fait de la question de l’intelligence artificielle, une priorité nationale stratégique, en préservant et en consolidant sa souveraineté économique, technologique et politique.

Après avoir mis en exergue le contexte géopolitique international, caractérisé par des tensions et contradictions entre les puissances mondiales et les alliances internationales et la multiplication des catastrophes naturelles, le Président de la République du Kazakhstan, Kassym Jomart-Tokaïev a souligné, dans un message d’Eyat annuel adressé au Peuple, que son pays, malgré l’instabilité mondiale, a réalisé un pas audacieux vers l’ère de la numérisation totale et de l’intelligence artificielle.

« Les disparités et les inégalités dans le développement économique mondial, confirme-t-il, s’élargissent, certains États accusent un retard accru, tandis que d’autres réalisent des progrès remarquables dans le domaine de l’intelligence artificielle. »

Le Président Kazakh n’a pas manqué de rappeler que le développement rapide de l’intelligence artificielle influence déjà la vision du monde et le comportement des gens, en particulier des jeunes. « Il n’y a pas d’alternative à l’IA, précise-t-il, car ce processus change fondamentalement l’ordre mondial et le mode de vie de toute l’humanité. Nous devons être prêts. Nous devons agir de manière décisive. » Pour le Président Tokaiev, tout retard pourrait entraîner des conséquences très graves. A cet effet, il z fait savoir, dans son message, qu’il a fixé un objectif stratégiquement important. Celui de transformer le Kazakhstan en une nation entièrement numérique, d’ici trois ans.  » Nous devons moderniser l’économie par une numérisation à grande échelle et une intégration active des technologies d’intelligence artificielle,  » affirme-t-il en substznce. A cet effet, et comme première étape, il sera procédé à l’accélération de l’adoption du Code numérique. Ce document doit définir les grandes orientations de la numérisation, y compris l’intelligence artificielle, l’économie de plateforme, l’utilisation des mégadonnées et d’autres domaines.

Pour devenir l’un des leaders mondiaux de l’intelligence artificielle, Astana s’est lancé un défi inédit pour les cinq prochaines années pour former 500 000 écoliers, 300 000 étudiants, 90 000 fonctionnaires, 80 000 représentants d’entreprises et des milliers de citoyens d’autres domaines aux compétences en intelligence artificielle (IA) au cours des cinq prochaines année,

D’aucuns diront que l’expérience du Kazakhstan doit être une source d’inspiration pour les pays aspirant à relever les défis du futur.