Par-Nadia.B(le12.ma/Fr)
Cet indicateur a perdu 14,9% suite à une évolution défavorable des activités non agricoles qui ont affiché une chute de 15,5% alors que celles du secteur agricole ont reculé 6,9%.
La contraction du Produit intérieur brut (PIB) en volume n’a jamais était aussi importante. Selon le Haut-commissariat au Plan, la croissance économique, a perdu 14,9% durant le deuxième trimestre 2020 au lieu d’une hausse de 2,4% l’année précédente. Cette évolution s’explique par une évolution défavorable des activités non agricoles qui ont affiché une chute de 15,5% alors que celles du secteur agricole ont reculé 6,9%. Parallèlement, la demande intérieure s’est repliée de 13,1% et celle de l’extérieur a diminué de (-32,9%) dans le contexte d’une baisse du niveau général des prix et d’une baisse du besoin de financement de l’économie nationale. Dans le détail, la baisse de la demande intérieure s’est traduite par une contribution à la croissance négative de (-14,3) points au lieu d’une contribution positive de 3,2 points.
La demande intérieure s’est contractée de (-13,2%) au deuxième trimestre 2020 au lieu d’une hausse de 2,9% la même période de l’année précédente, avec une contribution à la croissance négative de (-14,3) points au lieu d’une contribution positive de 3,2 points. «C’est ainsi que les dépenses de consommation finale des ménages ont connu un fort repli de leur taux d’évolution passant d’un accroissement de 2,6% au deuxième trimestre 2019 à un recul de (-21,2%) au même trimestre de cette année. De son côté, la formation brute de capital fixe a affiché une forte diminution, passant de 2,2%% au deuxième trimestre de l’année passée à (-17,4%) », a précisé le HCP.
Par contre, la consommation finale des administrations publiques a augmente de 5,8% au lieu de 4%, avec une contribution à la croissance de 1,1 point au lieu de 0,8 point. S’agissant des échanges extérieurs de biens et services, ils ont dégagé une contribution négative à la croissance, se situant à (-0,6) point au lieu de (-0,8) point le même trimestre de l’année précédente.
Les importations ont connu, une baisse de (-25,7%) au lieu d’une hausse de 4% une année passée. De leur côté, les exportations de biens et services ont diminué d’une façon plus marquée avec une chute de (-32,9%) durant le deuxième trimestre 2020 au lieu d’une hausse de 3% une année auparavant. Sur le registre du financement de l’économie nationale, il s’est ainsi allégé par rapport au deuxième trimestre 2019 passant de 4,6% du PIB à 1,6%.