Voici cinq choses à savoir sur Pavel Durov:
Il est le fondateur de Telegram
Pavel Durov, 39 ans, né en Russie, est le fondateur et le propriétaire de l’application de messagerie Telegram, une plateforme gratuite en concurrence avec d’autres réseaux sociaux tels que WhatsApp, Instagram, TikTok ou Wechat. La plateforme vise à dépasser le milliard d’utilisateurs mensuels actifs d’ici un an.
Telegram est influent en Russie, en Ukraine et dans les républiques de l’ancienne Union soviétique. Le réseau social est devenu une source essentielle d’information sur la guerre menée par la Russie en Ukraine, et est très utilisé par les responsables des deux camps. Certains analystes qualifient l’application de «champ de bataille virtuel».
Il place sa liberté au-dessus de tout
«Je préfère être libre plutôt que de recevoir des ordres de qui que ce soit», a assuré Pavel Durov au journaliste américain Tucker Carlson en avril. Pour preuve : le Franco-Russe a quitté la Russie en 2014 après avoir refusé de se conformer aux demandes de son gouvernement, qui lui réclamait de fermer les communautés d’opposition sur VKontakte. Il a finalement vendu le réseau social avant de s’éloigner de son pays d’origine.
Il a lancé sa messagerie cryptée en raison des pressions des autorités russes
Lors d’une de ses rares interviews, Pavel Durov a raconté en avril dernier à Dubaï avoir eu l’idée de lancer une messagerie cryptée après avoir subi les nombreuses pressions des autorités russes à l’époque de VKontakte. Il a dit avoir ensuite essayé de s’installer à Berlin, Londres, Singapour et San Francisco avant d’opter pour Dubaï en 2017, dont il a loué l’environnement des affaires et la «neutralité».
Milliardaire, il n’accorde pas d’importance aux biens physiques
Selon Forbes, sa fortune a été estimée à 15,5 milliards de dollars. Mais dans son entretien avec Tucker Carlson en avril, le milliardaire assurait qu’en dehors de l’argent ou des bitcoins, il ne possédait pas de biens importants tels que des biens immobiliers, des jets ou des yachts, en raison de sa volonté d’être libre.
Il se place en opposant aux géants de la tech américaine
L’homme d’affaires considère Apple et Google non seulement comme deux rivaux, mais surtout comme deux des plus grandes menaces à la liberté d’expression «Ces deux plateformes peuvent censurer tout ce que vous pouvez lire et toutes les informations auxquelles vous pouvez accéder sur votre smartphone», a-t-il déclaré en avril, dans les colonnes de la presse américaine.