Rabat-Majda Banaaissa
Nizar Baraka, Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal, s’exprimant sur plusieurs radios nationales, juge fermement (ou sans répit) le gouvernement actuel.
En faisant sa rentrée politique, Nizar Baraka a fortement critiqué la politique menée par le gouvernement. « Les politiques menées par le gouvernement sont ultra-libérales ce qui se traduit par une aggravation des inégalités sociales, entrainant l’appauvrissement de la classe moyenne, et ne réservant aux plus démunis, une politique d’assistanat ».
Il considère également que le gouvernement « est atteint de cécité » n’ayant pas réussi à surmonter la crise du covid-19 en prenant des mesures improvisées sans choisir l’opportunité de mettre en place une meilleure gouvernance du secteur de la santé, brisant ainsi la confiance rétablie (ou restaurée) avec les citoyens pendant le confinement.
Economie de connivence
« Nous n’avons jamais vécu dans l’histoire du Maroc, un gouvernement qui a mis en place autant de lois sur-mesure pour le grand capital, au dépend des classes moyennes et des petites entreprises ».
Il en a profité pour rappeler les propositions du Parti de l’Istiqlal de créer un revenu minimum et des mécanismes générateur d’activité qui devrait permettre de vivre avec un seuil de dignité à chaque famille marocaine face aux situations critiques qu’elles traversent actuellement.
« Il faut remettre en cause les pratiques, redéfinir les priorités dans un unique objectif de créer de l’emploi, et surtout soutenir le citoyen ».
Nouvelles pratiques de la politique
« La réconciliation du citoyen avec la politique passe par la crédibilité ».
Nizar Baraka insiste en précisant « qu’on ne peut s’engager que sur ce qu’on est capable de réaliser », rappelant que 85% des promesses électorales du gouvernement qui a été dirigé par l’Istiqlal avaient été réalisées.
Enfin, il s’engage sur les alliances futures qui devront être faites dans une logique de plein accord sur un programme politique et non plus sur le partage de postes ministériels.