La ville de Francfort (Allemagne) a été choisie pour accueillir le siège de la future Autorité européenne de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (AMLA), qui débutera ses opérations mi-2025.

Les représentants des Etats membres de l’UE et du Parlement européen sont parvenus, jeudi, à un accord sur le siège de cette future autorité, qui comptera plus de 400 collaborateurs et qui constitue “la pièce maîtresse de la réforme du cadre européen de lutte contre le blanchiment d’argent”, indique un communiqué du Conseil de l’UE.

L’AMLA disposera de pouvoirs de surveillance directs et indirects sur les entités assujetties et du pouvoir d’imposer des sanctions et des mesures, précise-t-on, affirmant que le Conseil et le Parlement ont travaillé ensemble pour “garantir un processus de sélection transparent, juste et équitable” du siège de cette institution.

De son côté, la Commission européenne a salué cet accord, notant qu’il s’agit de la première fois que les co-législateurs de l’UE s’accordent conjointement sur l’emplacement du siège d’une agence européenne décentralisée.

Francfort était en lice avec Bruxelles, Dublin, Madrid, Paris, Rome, Riga, Vilnius et Vienne.

Le 20 juillet 2021, la Commission avait présenté un ensemble de propositions législatives visant à renforcer les règles de l’UE en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Ce paquet comprend un règlement établissant une nouvelle autorité européenne de lutte contre le blanchiment d’argent.