La ville lumière a vibré, le temps d’une soirée, aux rythmes et chants de plusieurs styles musicaux, emportant le public rbati dans un voyage musical exceptionnel et une expérience ludique inédite qui mêle diversité et originalité, en clôture du programme “Rabat, capitale africaine de la culture”.

Les célébrations, auxquelles ont pris part le Conseiller de SM le Roi, André Azoulay et le ministre de la Jeunesse de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaid, ainsi que plusieurs ministres africains de la culture, ont été marquées par un spectacle artistique de drones à Chellah et un concert sur la rive du Bouregreg.

Ainsi, la jeune chanteuse tangéroise Abir Elabed a ouvert le bal du Concert international du Bouregreg en compagnie de l’Orchestre Omar Metoui, gratifiant l’assistance d’une prestation qui met à l’honneur la musique andalouse et la richesse du patrimoine culturel marocain.

Cet événement musical a également fait découvrir à l’assistance la “morna”, musique emblématique du Cap-Vert et l’un des patrimoines culturels immatériels du pays, et ce grâce à la prestation admirable de la chanteuse capverdienne Lucibella, à la voix gracieuse et singulière.

L’artiste marocain Mehdi Nassouli, considéré comme la relève de la tradition gnaouie au Maroc, a, quant à lui, offert un spectacle rythmé par une musique gnaouie revisitée. De son côté, la chanteuse et compositrice marocaine Manal, a marqué le tempo de cette riche et passionnante soirée avec ses chansons les plus connues.

Un voyage au Sénégal a également été au menu de cette manifestation culturelle avec le groupe “Orchestra Baobab”, qui a charmé les rbatis avec des chansons aux rythmes mélodieux et entraînants. Ce groupe, connu pour son mélange unique de style, a présenté une prestation unique en célébration des musiques africaines.

Le rappeur franco-marocain Lartiste et le chanteur nigérian de l’Afro-Fusion Lojay, ont également pris part à ce spectacle en interprétant en duo une chanson, produite exclusivement à l’occasion de la clôture du programme “Rabat, capitale africaine de la culture”, qui met en valeur leurs racines africaines.

Ce magnifique plateau artistique s’est clôturé par la prestation de l’artiste congolais GIMS qui a subjugué le public par son énergie débordante et sa prestance sur scène.

Au Chellah, la technologie s’est mise au service de l’histoire. Des drones derniers cris ont retracé la chronologie atypique de ce site emblématique le temps d’un spectacle lumineux et inédit.

Ce ballet aérien unique, qui a orné le ciel de la capitale de tableaux époustouflants, a été organisé par le ministère de la Jeunesse de la Culture et de la Communication.

Cet événement, qui se poursuit jusqu’au vendredi au site historique du Chellah, sera l’occasion pour les curieux d’apprendre davantage sur l’histoire de Chellah, l’un des sites archéologiques les plus importants au niveau national.