La Société Royale d’Encouragement du Cheval , en partenariat avec l’Association des Loteries d’Afrique , réitère l’expérience réussie de l’année passée en organisant l’édition 2023 du Grand Prix d’Afrique du 23 au 25 février à Marrakech. Cette nouvelle édition réunira des jockeys et des chevaux de haut niveau et sera l’occasion pour la SOREC d’accueillir douze délégations des loteries africaines et plusieurs représentants du secteur en Europe, l’ambition étant de révéler l’expertise de l’Afrique dans le domaine des jeux et des courses de chevaux, ainsi que son savoir-faire dans la promotion de jeux attractifs et responsables sur le continent, indiquent les organisateurs dans un communiqué.

«Nous nous réjouissons du maintien de cet évènement majeur en terre africaine. Le Maroc confirme sa volonté d’accompagner l’essor des filières équines du continent et de soutenir le nouvel élan prodigué aux courses en Afrique. C’est aussi une occasion inédite de renforcer les liens de coopération et de solidarité entre nos pays. », déclare Omar Skalli, Directeur Général de la SOREC, cité par le communiqué. « L’édition 2022 du Grand Prix d’Afrique a été un véritable succès qui a nous a conforté dans notre volonté de maintenir son organisation à Marrakech. Le Maroc, à travers la SOREC, a démontré sa capacité à fédérer l’ensemble de l’écosystème autour d’un évènement d’envergure internationale et d’accroitre la visibilité et le dynamisme des courses africaines», affirme de son côté Dramane Coulibaly, président de l’ALA.

La journée de courses de chevaux sera précédée par une journée de séminaire qui aura pour thématique « Le partage d’expertise, un levier pour booster les performances des loteries africaines », précise le communiqué. Ce rendez-vous est également l’occasion de faire découvrir à tous l’univers des courses de chevaux. Plusieurs espaces de restauration seront disponibles et de nombreuses activités ludiques seront destinées au grand public.
La SOREC est une entreprise publique créée en 2003 sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts. Forte d’un business model unique au monde, la SOREC poursuit les missions suivantes : l’encadrement de l’élevage et l’amélioration des races de chevaux dans les Haras nationaux, l’organisation des courses de chevaux dans les hippodromes, la gestion des jeux hippiques, ainsi que la réalisation et l’exploitation des infrastructures hippiques.

Poursuivant l’ambition de positionner la Filière équine en tant que moteur de développement en milieu rural, la SOREC oriente son action sur la valorisation des races et sur les monétisations des utilisations du cheval afin d’accompagner l’émergence d’écosystèmes économiquement viables et financièrement indépendants. L’ALA, créée en 1981 à Dakar, a pour mission d’unir les sociétés publiques, mixtes ou privées, qui sont détentrices d’un monopôle, d’une licence ou d’une concession d’exploitation de jeux de hasard en Afrique. Elle contribue aussi à l’intégration économique africaine à travers l’instauration de jeux panafricains.

L’Association s’engage à assurer la régularité, la transparence, et le bon déroulement des jeux dans le continent en vue d’en faire des modèles qui sont à la fois mesurés, équilibrés et responsables. Elle s’engage en outre à développer et à maintenir un environnement transparent qui consolide la confiance du public dans les jeux. Elle vise enfin à favoriser l’élaboration de normes, de standards et de codes de bonne conduite devant servir de référentiels auxquels les membres doivent se conformer (normes ISO, jeu responsable, standard WLA, normes de sécurité etc…).