Par. Nadia .B(le12.ma/Fr)

 

La croissance des crédits aux sociétés non financières privées a été de 9,2% durant le mois de juillet.

Durant le mois de juillet, le crédit bancaire s’est accru, sur une année, de 5,8%. Dans cette lignée, la croissance des crédits aux sociétés non financières privées a été de 9,2% contre une stabilisation du taux de progression des prêts aux ménages à 2,1%. Par objet économique, l’évolution du crédit au secteur non financier recouvre une accélération du rythme d’accroissement des facilités de trésorerie de 10,3% à 11,8%, des prêts à l’immobilier de 1,6% à 1,8% et des concours à l’équipement de 3,8% à 4,3%. S’agissant de la baisse des crédits à la consommation, elle s’est, en revanche, accentuée de 1,6% à 1,8%. Il apparait ainsi que le soutien de l’Etat aux entreprises ne se dément pas.

En effet, suite à l’éclatement de la pandémie au coronavirus (Covid-19) et la forte perturbation ayant affecté le fonctionnement normal de l’ensemble des marchés dans leurs doubles dimensions d’offre et de demande, l’Etat a pris tout un train de mesures de nature à aider les entreprises à retrouver des niveaux d’activité d’avant la survenue de cette catastrophe sanitaire.

Cette stratégie interventionniste de l’Etat comprend deux volets. Au dispositif de garanties musclé piloté par la Caisse Centrale de Garanties (CCG) pour le compte de l’Etat, Bank Al-Maghrib (BAM) a inauguré une nouvelle ère dans la conduite de la politique monétaire en phase avec la gravité de cette conjoncture inédite dans les annales économiques du pays.

Cette double intervention a pour objectif d’une part de préserver l’intégrité du tissu productif en limitant les fermetures et les faillites d’entreprises, et d’autre part d’assurer la disponibilité des financements nécessaires à toute relance des activités productives et au retour progressif à la normale.